Roger Martelli Historien. Les effectifs communistes ont longtemps relevé du secret de parti et de ce que Philippe Robrieux, utilisant un mot de Jacques Duclos, a appelé la «politique du chiffre». Régulièrement, notamment à l’occasion des congrès, la direction annonce des nombres d’adhérents plus ou moins « gonflés »,…
De l’inspiration marxiste d’une fraction du socialisme au XIXe siècle aux « mille marxismes » en passant par la révolution d’octobre menée au nom du marxisme ou encore au « marxisme-léninisme » imposé aux partis communistes, retours sur un siècle d’histoire de la mobilisation de ces doctrines et idéologies.
Par Jean Vigreux. Se rapprochant davantage de la tradition républicaine et radicale que du modèle collectiviste soviétique, le projet communiste défendait la « petite propriété » ou « l’exploitation familiale » et l’élargissement des droits sociaux au monde paysan. Retour en images sur l’histoire de ce communisme rural.
Par Michel Maso Directeur de la Fondation Gabriel Péri. Présenté comme le Congrès de la mutation, le 30e Congrès qui s’est tenu en mars 2000 à Martigues a cherché à œuvrer au renouvèlement du PCF, à son rassemblement et à la modernisation de son image. Mais il ne parviendra…
En juillet 1920, le deuxième congrès de l’Internationale communiste (IC) a défini 21 conditions d’admission. Celles-ci seront largement évoquées lors du 19e congrès de la SFIO de décembre 1920 à Tours qui vote l’adhésion du parti à l’Internationale communiste. Nous vous proposons une retranscription de ces 21 conditions.
Vous trouverez le rapport de Jacques Sadoul pour le 1er Congrès de l’Internationale communiste (IC, également appelée Troisième Internationale ou Komintern) de mars 1919.
L’intervention de Clara Zetkin (1857-1933) au Congrès de Tours de la SFIO le 29 décembre 1920 présente le point de vue de la direction de l’Internationale communiste qui, à la veille de la tenue du congrès, veut faire en sorte que le nouveau parti laisse à l’écart ceux qui refusent de se plier aux objectifs de l’Internationale et aux 21 conditions définies lors du 2e congrès en juillet 1920 pour l’adhésion à l’Internationale. Présentation du contexte et retranscription du discours.
Retranscription de l’intervention de Maurice Thorez devant le Comité central du PCF, le 10 mai 1956 à propos du rapport Khrouchtchev sur la critique du culte de la personnalité et retours sur cette histoire.
10 mars 2020. Avec Margaret Maruani et Monique Meron. Séance en partenariat avec la revue Travailler au Futur.
Une série documentaire de 4 épisodes de 26 min réalisée par Henri Poulain, écrite par Julien Goetz et Henri Poulain d’après l’expertise éditoriale d’Antonio Casilli, produite par StoryCircus avec la participation de France Télévisions.
Vous trouverez ici des collections complètes de revues éditées par le Parti communiste français. La Nouvelle Critique, Économie Politique, les Cahiers d’Histoire et Société Française ont à ce jour été numérisées. Ces revues sont présentées avec un système d’indexation qui permet d’effectuer des recherches par auteurs, types d’articles ou encore sujets. Cet ensemble documentaire est en évolution au fur et à mesure du travail réalisé par la MSH de Dijon qui travaille, par convention avec la Fondation Gabriel Péri, à la réalisation de ce kiosque historique particulièrement original. Les Cahiers du Communisme et l’École et la Nation doivent notamment venir prochainement l’enrichir.
Ce cycle vise à interroger, s’il y a lieu, la spécificité de l’écriture des femmes dans la littératures française. À travers l’examen de plusieurs figures féminines comme Colette ou Violette Leduc, autant que par une carte blanche donnée à des écrivaines contemporaines. Il s’agira de montrer l’extraordinaire apport littéraire des femmes à une histoire bien trop soumise aux carcans de la domination masculine.
14 novembre 2019. Avec Yann Le Lann, le Collectif Quantité critique.
Après la Révolution, ce cycle poursuit son investigation d’une histoire populaire de la France entre rêves et combats. C’est le tumultueux et décisif XIXème siècle que nous envisageons en 2019-2020, des lendemains de défaite (1815) jusqu’au triomphe (précaire…) de la Commune de Paris (1871).
18 AOÛT 2019PAR UNIV.PERMANENTE
Programme saison 2019/20
L’Université permanente vous propose 4 cycles de conférences.
Télécharger le programme en PDF
L’Université permanente est d’abord un lieu d’éducation populaire qui s’adresse à tous les curieux qui entendent approfondir leurs connaissance. Loin de toute pensée unique, banale ou simpliste, elle propose de découvrir de manière exigeante et accessible une pensée vivante dialoguant notamment avec une tradition dont Marx est l’une des références centrales, s’appuyant sur le nouvel essor des recherches qui l’entourent.
Chaque mardi soir, à 19 h, des intervenants choisis parmi les meilleurs spécialistes vous offriront un regard sur l’un des quatre champs de connaissance ou de création au programme de l’année. Les séances auront lieu à l’Espace Niemeyer, Place du Colonel Fabien, 6 avenue Mathurin Moreau (métro : arrêt Colonel Fabien)
Parce que nous souhaitons que le maximum d’entre vous puisse accéder à ces moments d’échanges et d’apprentissage, nous avons fait le choix de diffuser leur contenu sur différents médias sociaux ainsi que sur ce site dans les articles correspondants.
MARX /LE CAPITAL – LITTÉRATURE – SCIENCE – HISTOIRE
Logo conférence Marx université permanenteLe premier cycle sera consacré à « Marx, Le Capital, Livre 1 » avec des philosophes, des historiens et des économistes. Il propose une lecture suivie, pas à pas, de la grande oeuvre de Marx, le livre I du Capital (1867), texte difficile mais indispensable pour qui veut comprendre « le mode de production capitaliste ».
▶️ le 8 octobre – Présentation générale :
Jean-Numa Ducange, Maître de conférence en histoire contemporaine, co-directeur d’Actuel Marx
▶️ 5 novembre – La marchandise (section 1)
Saliha Boussedra, Docteur en philosophie, chercheuse associée au CREPHAC
▶️ 3 décembre – La monnaie (section 1)
Denis Durand, Economiste, ancien directeur adjoint et syndicaliste CGT à la Banque de France
▶️ 7 janvier 2020 – Marché et capitalisme (section 2)
Christian Palloix, Professeur émérite à l’université de Picardie, chercheur au CRIISEA
▶️ 4 février – La journée de travail (section 3)
Jean Quétier, Doctorant en philosophie, ATER à l’université de Strasbourg
▶️ 3 mars – Le progrès technique et l’emploi (section 4)
Saliha Boussedra, docteur en philosophie, chercheuse associée au CREPHAC
▶️ 7 avril –Le salaire (section 6)
Constantin Lopez, Professeur agrégé de sciences économiques, doctorant en économie
▶️ 5 mai – L’accumulation du capital (section 7)
Hervé Touboul, philosophe, Maître de conférence honoraire à l’université de Besançon
▶️ 2 juin – L’accumulation du capital (section 8)
Isabelle Garo, Philosophe, professeur en classes préparatoires, collabore à la GEME
Femmes et littérature
Après le succès de son cycle Aragon, l’Université permanente en partenariat avec la Maison Elsa Triolet-Aragon, consacre cette fois-ci une année de travail à interroger, s’il y a lieu, la spécificité de l’écriture des femmes dans la littératures française. A travers l’examen de plusieurs figures féminines comme Colette ou Violette Leduc, autant que par une carte blanche donnée à des écrivaines contemporaines. Il s’agira de montrer l’extraordinaire apport littéraire des femmes à une histoire bien trop soumise aux carcans de la domination masculine.
▶️ 15 octobre – Marguerite Duras
Bruno Blanckeman, professeur en littérature française
▶️ 12 novembre : Autour d’Elsa Triolet (Au Petit Palais)
Voir tout le programme sur le site de la Maison Elsa Triolet-Aragon
▶️ 10 décembre – Violette Leduc
René de Ceccaty, écrivain
▶️ 14 janvier – Mme de La Fayette et les femmes de la littérature baroque
Marine Roussillon, Maîtresse de conférences de Littérature française université Artois
▶️ 11 février – Marguerite Yourcenar
Josyane Savigneau, Journaliste littéraire, auteure
▶️ 10 mars –
▶️ 14 avril
▶️ 12 mai – George Sand
Judith Lyon-Caen, Maîtresse de conférences à l’EHESS, directrice adjointe du CRH, spécialiste des usages sociaux de la littérature dans la France du XIXe siècle
▶️ 09 juin – Olympe de Gouges
Olivier Ritz, Maître de conférences à Paris-Diderot
A la découverte de l’activité scientifique
Ce cycle veut être une introduction à la problématique scientifique. Il ambitionne de donner un aperçu des questions, des enjeux, des concepts et des méthodes mis en oeuvre par l’activité scientifique. Il entend rendre accessible des savoirs complexes, mais nécessaires à toute compréhension du monde. Il débutera par une intervention d’Evariste Sanchez Palencia de l’Académie des Sciences.
Le cycle réunit philosophes, historiens et économistes. Il propose une lecture suivie, pas à pas, de la grande oeuvre de Marx, le livre I du Capital (1867), texte difficile mais indispensable pour qui veut comprendre « le mode de production capitaliste »
Juillet-septembre 2019 La Pensée est une revue qui, sans doute plus que beaucoup d’autres, a l’habitude de marquer ses anniversaires. Dès 1949, un article avait pour titre « Dix ans ont passé » (n° 24, mai-juin 1949) et il était signé d’André Parreaux, secrétaire de la rédaction de la revue…
Se cultiver en s’amusant !
Il ne s’agit pas d’un simple quizz de culture générale, mais d’un jeu permettant d’en apprendre davantage sur les cultures militantes, les cultures de lutte, les cultures émancipatrices
Cet entretien a été publié dans la rubrique Opinions-Débats de la Revue de la régulation (n° 25, 2019). Matthieu Le Quang est doctorant en science politique au Laboratoire du changement social et politique (LCSP) de l’université Paris Diderot. Ses travaux de recherche portent sur le Bien Vivre, l’écosocialisme et l’analyse politique…
Comment expliquer la survenue de ces crises ? Tout d’abord, en envisageant la possibilité de leur survenue. Ainsi, la crise financière qui a éclaté en 2007, loin d’être un coup de tonnerre dans un ciel serein, présentait des signes précurseurs bien identifiés par certains économistes et observateurs attentifs.
L’histoire de la Révolution française est, aujourd’hui encore, l’objet d’appropriations concurrentes et passionnées. Qu’il suffise de penser à la récurrence avec laquelle reviennent dans le débat politique actuel les qualificatifs de « girondins » et de « jacobins », avec quelle régularité, aussi, la figure de Robespierre est brandie comme un étendard par certains, comme un repoussoir par d’autres. Qu’il suffise enfin de rappeler les legs nombreux de cette période à notre présent, du partage entre « droite » et « gauche » en politique, jusqu’au principe d’une République reposant sur une Constitution et une Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, sans oublier le partage du territoire en départements et en communes, ou encore l’hymne, le drapeau et la devise de la France ainsi que le principe d’une instruction publique accessible à tous pour permettre à chacun de devenir pleinement citoyen.
25 juin 2019. Avec Antonio Casilli et Paola Tubaro. Animateur/discutant: Jean-François Bolzinger.
Par la qualité de sa langue d’abord, mais aussi par la richesse de son œuvre multiple, Aragon est l’un des plus grands écrivains du siècle précédent. Mais son œuvre et sa vie accompagnent, reflètent et réfléchissent aussi toute l’histoire qui fut la sienne et qui est la nôtre : les évolutions, les tragédies, les résistances, les échecs. Lire Aragon, c’est penser la vie. C’est penser le monde. Le nôtre, celui où la défaite de l’idéal oblige à le repenser – pour savoir “s’il fait bleu dans l’homme à force de noir”.
À en croire Engels, les philosophes se divisent en deux grands camps : les idéalistes et les matérialistes. Ceux qui accordent une primauté, dans l’élucidation des structures du réel, à l’esprit ; ceux qui partent de la nature et pensent l’esprit comme un phénomène dérivé.
Alain Obadia a été auditionné par la Délégation à la prospective et à l’évaluation des politiques publiques du Conseil économique social et environnemental dans le cadre de la saisine : « Sciences et société : les conditions du dialogue ».
Suivi de Aperçu sur le socialisme scientifique de Gabriel Deville, Bruxelles, édité par le Parti ouvrier belge, 1910.
La brochure ajoute au Manifeste le texte de Gabriel Deville publié en 1883 en introduction de son Résumé du Capital. Ce texte, donnant une vision d’ensemble de la doctrine, se prête bien à une brochure de propagande.
Préface de Friedrich Engels et traduit par Joseph Roy, Paris, Bureau d’éditions, 1939.
Préface de Friedrich Engels, traduit par Léon Rémy, Paris, Librairie C. Reinwald Schleicher frères, 1900. Les critiques de Bernstein contre le « blanquisme » de Marx, qui s’exprimerait notamment dans les deux textes, commencent à être connus en France. Mais Léon Rémy et l’éditeur ne semblent pas partager ce point de vue ; d’autant qu’ils occultent l’essentiel de la préface d’Engels aux Luttes des classes en France que Bernstein utilise pour prôner l’abandon de la voie révolutionnaire.
Bureau d’éditions, 1933. Le journal guesdiste publie ce texte « presque inconnu en France » en hommage à la « Révolution du Dix-Huit Mars ». Il se voit une œuvre à la fois de haute justice et de grand encouragement (n°74, p.1). Cependant, quand Le Socialiste reparaît (11 juin 1887), il ne publie pas la fin du texte de Marx, qui ne sera réédité qu’en 1901.
Traduit et introduit par Edmond Lasrine, Paris, V. Giard et E. Brière, 1911.Seuls étaient accessibles jusqu’ici les fragments du livre d’Engels qu’ils avaient regroupés pour leur publication en français, en 1880, sous le titre Socialisme utopique et socialisme scientifique dont l’écho fut très important. Ce texte figure d’ailleurs dans le recueil d’écrits d’Engels Religion, philosophie, socialisme publié en 1902 par l’éditeur G. Jacques. La présente traduction, très tardive, s’inscrit dans la même perspective mettant l’accent sur l’aspect philosophique, longtemps méconnu en France, dans la doctrine.