Après avoir préparé les élections du 26 mars, la Garde nationale annonce, dans cette Proclamation, qu’elle cède la place à un pouvoir élu. À la veille du scrutin, les membres du Comité prodiguent leurs conseils aux électeurs parisiens pour permettre d’inaugurer «la véritable représentation populaire».
Créée en 1948, La Nouvelle Critique a pour objectif de diffuser, dans les milieux intellectuels, ce que le Parti communiste français présente comme les analyses marxistes liées à son combat politique. À partir du début des années 1960, elle devient un des lieux des débats qui s’ouvrent parmi les intellectuels communistes.
Succédant aux Cahiers du Bolchévisme à partir de janvier 1944, les Cahiers du communisme constituent la revue théorique mensuelle du comité central du Parti communiste français. Vous trouverez les numéros des Cahiers du Communisme des années d’après-guerre jusqu’en 1971, qui traitent de la Commune avec les liens qui renvoient vers les différents articles.
Le numéro 21 des Cahiers publié en 1971 est consacré à la Commune de Paris, à son histoire, à sa réception, à mémoire et à son influence. Retrouvez le sommaire et les liens qui renvoient vers les articles.
En 1971, La Pensée a publié plusieurs articles consacrés à la Commune étudiant le vocabulaire des ennemis de la Commune, l’influence de cet événement sur la classe ouvrière allemande ou encore les problèmes de l’Etat révolutionnaire.
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Par Jean-Numa Ducange. De Berlin à Moscou jusqu’à Shanghaï, la Commune est autant célébrée qu’elle donne lieu à de multiples controverses et interprétations qui traversent le mouvement ouvrier à partir des années 1880. Inspirés par cette expérience politique inédite brutalement interrompue, Engels, Marx, les socialistes allemands et français, Lénine et bien d’autres en tirent des enseignements essentiels. Jean-Numa Ducange nous immerge dans ces débats foisonnants touchant des questions politiques majeures pour tout projet transformateur, qui sont loin d’être épuisées.
Entretien avec Edouard Sill. Durant la guerre d’Espagne, les références à la Commune de Paris imprègnent les discours, les représentations et l’imaginaire des volontaires des Brigades internationales. Nous avons interrogé à ce sujet Edouard Sill, docteur en Histoire contemporaine. Il est l’auteur d’une thèse soutenue en 2019 et intitulée : Du combattant volontaire international au soldat-militant transnational : le volontariat étranger antifasciste durant la guerre d’Espagne (1936-1938).
Par Corentin Lahu. Dans les années 1920, l’anniversaire du déclenchement de la Commune de Paris est célébré par l’Internationale communiste, qui inscrit le souvenir de cette insurrection – précurseur de la révolution d’Octobre 1917 – dans sa stratégie ouvriériste et révolutionnaire. Le Komintern délègue alors au Secours rouge international (SRI) l’organisation de cette journée, en la consacrant à la solidarité avec les emprisonnés politiques. En France, le 18 mars constitue un rendez-vous politique et culturel incontournable pour les militants communistes jusqu’au milieu des années 1930, avant qu’il ne soit définitivement supplanté par le traditionnel défilé au mur des Fédérés, qui bénéficie de la dynamique antifasciste et unitaire du Front populaire.
Par Jean Quétier. Dans sa Lettre à Ludwig Kugelmann écrite pendant la Commune de Paris, Marx souligne la «grandeur» et la «capacité de sacrifice» des communards tout en ne dissimulant pas ses critiques à l’égard de décisions qu’il perçoit comme de possibles facteurs de défaite.
Par Florian Gulli. Dans cet extrait de La guerre civile en France , Marx approfondit sa réflexion sur la nécessite de se débarrasser des organes répressifs de l’ancien pouvoir gouvernemental pour que la République sociale puisse advenir.
Par Florian Gulli. Dans cet extrait de La guerre civile en France, Marx expose la radicale nouveauté de la commune: la volonté des masses populaires des masses populaires de reprendre leurs affaires en main, de mettre en place un gouvernement de la classe ouvrière.
Par Corentin Lahu Cet article a été publié initialement sur le carnet Hypothèse de l’ANR PAPRIK@2F, en deux parties ici et là. A l’occasion de la mort de Lénine en 1924, les communistes de la section du 20e arrondissement de Paris décident de confier au Soviet de Moscou la garde…
Par Jean Quétier. Dans son introduction à la 3e édition allemande de La Guerre civile en France écrite à l’occasion du 20e anniversaire de la Commune (1891), Engels procède à «quelques additions» par rapport au diagnostic de Marx formulé à chaud. S’il insiste plus nettement sur les limites des mesures adoptées par les communards, il donne aussi, à la Commune de Paris, le statut de point de repère au sein de la réflexion stratégique de la social-démocratie allemande.
Organisée avec la Fondation Rosa Luxemburg, rencontre avec trois débats associant des chercheurs et des responsables politiques afin de croiser les regards français et allemands.
Au service de la Commune dès le 18 mars, Camélinat se bat jusqu’aux derniers instants sur la barricade des Trois-Bornes. Homme politique et militant socialiste, il joue un rôle important durant le Congrès de Tours en tenant entre ses mains le sort de l’Humanité et décide de rejoindre les rangs de la SFIC qui est majoritaire.
Si Camélinat jouit d’une grande admiration dans son parti, il n’occupe cependant qu’un rôle honorifique au sein de la SFIC. Ce dernier le désigne pour être candidat à des élections de prestige, mais à l’issue certaine et sans aucune chance de succès pour les communistes.
Militant exemplaire, il est totalement dévoué à la SFIC et représente le «trait d’union entre la 1ère et la 3e Internationale». L’organe de PCF joue sur la fibre affective pour valoriser le rôle de ce passeur de mémoire, surnommé «Papa Camélinat»
Décédé le 5 mars 1932, à l’âge de 92 ans, les funérailles de Camélinat sont caractéristiques de la mise en scène des enterrements communistes pratiqués durant l’entre-deux-guerres, mêlant liturgie républicaine et spécificité communiste.