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Par Corentin Lahu

Doctorant en histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne Franche-Comté.

 

Camélinat décède le 5 mars 1932, à l’âge de 92 ans. Les cérémonies autour de sa mort sont conduites en grande pompe par la SFIC, soucieuse de présenter le communisme français comme l’héritier des traditions révolutionnaires du mouvement ouvrier. Les funérailles de l’ancien communard sont caractéristiques de la mise en scène des enterrements communistes pratiqués durant l’entre-deux-guerres, mêlant liturgie républicaine et spécificité communiste. Dans « un aller-retour entre la culture nationale et le dogme marxiste-léniniste », ils fonctionnent comme une « double synthèse [entre] celle des Républicains incroyants et du mouvement ouvrier français – qui accompagnaient leurs morts aux enterrements civils, pensons à l’enterrement de Victor Hugo –, et celle du modèle né avec la disparition de Lénine »[1].

«Camélinat est mort! Vive la Commune!»

L’annonce de son décès fait la une de L’Humanité, qui titre le lendemain « Camélinat est mort ! Vive la Commune ! »[2]. Plus d’une semaine durant, le journal retrace le parcours de ce militant exemplaire et ouvre ses colonnes aux dirigeants communistes qui se succèdent pour rendre hommage à l’ancien communard. Le Comité central de la SFIC « demande à la classe ouvrière de venir en masse rendre un dernier hommage à celui qui jusqu’à sa mort, est resté fidèle à sa classe et à son Parti ». André Marty met en avant l’intégrité de l’ancien directeur de la monnaie de la Commune puis trésorier du parti socialiste, « symbole même de l’honnêteté révolutionnaire, de l’héroïsme de ces prolétaires qui, trésoriers de leurs syndicats ou de leur rayon, préfèrent souffrir la faim que détourner un seul centime. Pauvre il fut, pauvre il resta ». Et de conclure : « Camélinat est mort, mais la Commune triomphe en Russie ! Vive la Commune mondiale ! »[3].

L’Humanité, 6 mars 1932. En ligne sur Gallica

Paul Vaillant-Couturier évoque la visite auprès du défunt d’une délégation de la Conférence régionale de la SFIC, suspendue en signe de deuil[4]. Il souligne la simplicité de Camélinat, qui vivait dans une modeste et vieille maison du quartier de Belleville. Puis il entame une longue description de son visage – qui rappelle « l’époque de Blanqui, de Flourens, de Varlin » – et de sa main, « qui cultiva la terre, qui travailla le bronze, qui signa les décrets de la Commune, qui marqua de son coin les pièces de la Monnaie, qui pressa sur la détente du chassepot des barricades, la main qui fut noire de poudre. Une main ouvrière appliquée, intelligente et fine… ». La fin de l’article est révélatrice de la mise en scène lyrique et de la théâtralisation de la mort de Camélinat, lorsque ses filles s’adressent à la délégation :

« Au milieu de ses larmes, l’une des filles de Camélinat nous dit :
– Vous êtes ses enfants…
– Oui, vous, les ouvriers de Paris, vous êtes ses enfants, dit l’autre… »

Camélinat sur son lit de mort, 1932. Mémoires d’Humanité/Archives départementales de la Seine-Saint-Denis (83FI/324 1)

Puis juste après, lorsqu’elles évoquent le « corbillard des pauvres » (qui ravive le souvenir des funérailles de Victor Hugo[5]) et qu’elles remettent le corps et le souvenir de Camélinat au Parti communiste :

« – Ses obsèques ? Interroge André Marty.
– Le corbillard des pauvres… répondent les filles de Camélinat. Il ne voulait rien de plus que le corbillard des pauvres…
– Oui. Et nous tous, les ouvriers de Paris, derrière, disent, émus, le cœur gonflé à éclater, les camarades.

Alors… la fille aînée de Camélinat lève vers nous ses yeux rougis et, s’appuyant sur la petite table de travail où sont encore à leur place la loupe et la pince de Camélinat, la lime et l’encrier de Camélinat, l’outil et la plume de Camélinat, elle nous dit simplement :
– IL EST A VOUS ! »

Une page spéciale est encore consacrée à Camélinat le 8 mars. André Marty y rappelle comment le vieux révolutionnaire lui raconta en 1926 son 18 mars 1871 et lui fit prendre conscience de la leçon de Lénine sur la Commune : « quand je sortis de la chambre du vieux communard, je comprenais encore plus la nécessité de travailler d’arrache-pied à forger l’outil qui manqua aux Communards : le parti bolchevik »[6]. Puis c’est au tour de Fernand Desprès de retracer le parcours de Camélinat et de demander aux ouvriers de s’inspirer de son exemple en constituant dans toutes les entreprises des syndicats unitaires et des cellules communistes[7]. Paul Vaillant-Couturier en profite également pour rappeler les conditions dans lesquelles a éclaté la Commune de Paris (la répression du mouvement ouvrier et les attaques contre les chômeurs) et les mettre en parallèle avec la situation présente. Il invite en outre les travailleurs à imiter l’action de Camélinat, qui « était le type des hommes des temps nouveaux »[8].

Le souvenir de Camélinat est salué par les Amis de la Commune et de multiples organisations ouvrières et révolutionnaires dans les jours qui suivent, y compris à l’étranger[9]. De nombreuses délégations et des centaines de personnes se rendent également à Belleville pour saluer une dernière fois Camélinat[10].

 Affrontement politique par funérailles interposées

L’Humanité, 8 mars 1932. En ligne sur Gallica

Un autre événement funèbre va accentuer la dimension politique des obsèques de Camélinat, avec la disparition de l’ancien président du Conseil Aristide Briand le 7 mars. Dès lors, la SFIC n’a de cesse d’opposer, dans une vision binaire, les obsèques de Briand qu’il laisse aux socialistes à celles de Camélinat qu’il s’approprie. Ce schéma s’exprime dès le lendemain de la mort de Briand, à la une de L’Humanité : « À eux le renégat, à nous le Communard ! »[11]. Marcel Cachin montre que les deux cortèges funéraires qui se préparent sont antinomiques, puisqu’on y trouvera « avec Briand, toute la bourgeoisie et la social-démocratie mêlées, symbole de tout un monde de décadence et de décomposition ! Avec Camélinat, la masse ouvrière qu’il a toujours servie et qui représente la vie, le travail, la foi et la véritable civilisation de l’avenir »[12]. Bien que Jean Longuet rende hommage à Camélinat dans la deuxième page du Populaire du 7 mars, L’Humanité se saisit d’une phrase de l’article – « aussi, quels qu’aient été les malentendus qui ont paru le séparer de nous à la fin de sa vie et le rôle que, octogénaire, on lui fit jouer lors de la scission » – pour affirmer que l’organe socialiste « ose baver sur Camélinat »[13]. Le quotidien communiste dénonce également avec vigueur le traitement qui est réservé à la mort de Briand, qui figure en première page du Populaire, ainsi que la participation des socialistes à ses funérailles.

Carte postale éditée par le PC lors des obsèques de Camélinat, 1932, Archives du PCF/Archives départementales de la Seine-Saint-Denis (fonds Camélinat, 291 J 7).

Dès lors, le Parti communiste met tout en œuvre pour organiser des obsèques grandioses et une commission spéciale d’une quinzaine de dirigeants communistes et syndicaux est formée pour les organiser. La SFIC lance un premier appel aux « prolétaires parisiens, fils des Communards », les invitant à participer aux funérailles. Il demande également aux organisations de province d’envoyer des délégations, notamment depuis les grosses régions industrielles et les villes qui ont connu des Communes en 1871[14]. En outre, une « promotion Camélinat » est lancée par le Parti, dont font partie tous les nouveaux adhérents qui prennent leur carte entre le 5 et le 18 mars[15].

L’Humanité, 10 mars 1932. En ligne sur Gallica

La SFIC lance enfin un vibrant appel aux ouvriers socialistes : « Ouvriers socialistes ! La lutte pour la paix, la lutte contre la guerre impérialiste, la lutte contre la bourgeoisie, ce n’est pas derrière les renégats, ce n’est pas derrière le champion du bloc impérialiste contre les Soviets que vous le mènerez ! C’est derrière le combattant héroïque de la Commune, c’est derrière le communard, c’est derrière le lutteur prolétarien Camélinat. Travailleurs socialistes, votre place est derrière Camélinat ! »[16] La SFIO s’indigne de son côté de l’attitude des communistes français qui « se sont cyniquement emparés du corps de Camélinat » et qui veulent « monopoliser » ses obsèques, alors que le « député socialiste de Paris, [le] trésorier du Parti socialiste (SFIO) de 1905 à 1920 appartient à toute la classe ouvrière […] et non à la section moscovite »[17].

 De Paris à Mailly-la-Ville: l’hommage populaire d’une France ouvrière et rurale

Les funérailles de Camélinat sont organisées le jeudi 10 mars 1932 – les dirigeants de la SFIC ont tenté en vain de les décaler au week-end suivant, comme celles de Briand qui ont lieu le samedi 12 mars. Ce jour-là, les municipalités communistes et les organisations ouvrières ferment leur siège et leur service en signe de deuil. Le corps de Camélinat est d’abord exposé à la foule dans le hall de son immeuble, rue de Belleville. Puis le cortège funèbre se met en marche derrière le cercueil, recouvert d’un drap rouge, et se rend jusqu’à la gare de Lyon, où s’enchaînent des prises des dirigeants des organisations révolutionnaires. Marcel Cachin invite les prolétaires à rester « attachés de tout leur être à la Commune de Paris, à celles qui ont succédé, à Moscou, où elle a triomphé à jamais, à Canton, à Shanghaï où elle poursuit son effort gigantesque ». André Marty, pour la SFIC, conclut : « le seul hommage qui soit digne de lui, c’est le serment de continuer la lutte à mort contre la bourgeoisie ! Prenons l’engagement de défendre la nouvelle Commune, la victorieuse ! »[18].

Les obsèques de Camélinat, 10 mars 1932. Mémoires d’Humanité / Archives départementales de la Seine-Saint-Denis (83FI/324 4)


Les obsèques de Camélinat, 10 mars 1932. Mémoires d’Humanité / Archives départementales de la Seine-Saint-Denis (83FI/324 3)

Même si le chiffre de 120 000 participants avancé par L’Humanité est sans doute exagéré, le succès de cette manifestation est unanimement reconnu, y compris par la police et la presse non communiste. Au cours du défilé, calme et imposant, un heureux incident est même signalé par le quotidien communiste : le cortège passant aux abords d’une caserne militaire, des dizaines de soldats se massent aux fenêtres pour échanger des saluts avec les manifestants. Pour les communistes il n’y a pas de doute, cette attitude rappelle la fraternisation du 18 mars et annonce le futur rapprochement entre les soldats et les ouvriers en lutte[19]. Un geste revendiqué dans le journal Les Défaitistes du 46e, « organe de lutte des encasernés au 46e régiment d’infanterie », édité par la cellule des Jeunesses Communistes, pour « saluer une dernière fois » Camélinat[20].

L’Humanité, 11 mars 1932. En ligne sur Gallica

Au lendemain des obsèques d’Aristide Briand, L’Humanité consacre une page spéciale, à base de photographies, qui compare les deux enterrements, avec d’un côté « les ouvriers derrière les drapeaux rouges […] pour celui qui est resté fidèle », et de l’autre « le parti socialiste derrière les drapeaux tricolores […] pour celui qui a trahi »[21].

Le cercueil de Camélinat, une fois arrivé à la gare de Lyon, est ensuite transporté en train jusqu’à Mailly-la-Ville, sa ville d’origine. Il y est inhumé le dimanche 13 mars devant une assistance de 2 000 personnes qui l’accompagnent de sa demeure familiale jusqu’au cimetière. D’après L’Humanité, la foule est essentiellement composée de paysans : trois jours après la démonstration ouvrière à Paris, cette cérémonie « revêt un caractère profondément symbolique », car elle démontre que « la prise du pouvoir par le prolétariat n’est possible que par l’action révolutionnaire des ouvriers aidés dans la lutte contre le capitalisme par les paysans, leurs alliés »[22]. Le cortège, ouvert par la famille et les proches de Camélinat, est composé de membres du Comité central de la SFIC, d’élus communistes, de multiples délégations des départements voisins, munies de drapeaux rouges, et d’un nombre non négligeable de militants socialistes. La participation de ces derniers est considérée comme un enseignement précieux pour les tâches à venir des communistes : « accentuer la lutte contre le parti socialiste, principal soutien social de la bourgeoisie, attirer dans un puissant front unique les ouvriers socialistes et les travailleurs inorganisés des villes et des champs pour la lutte contre la guerre impérialiste, pour la défense de l’Union Soviétique, pour la Commune victorieuse en France »[23].

L’Humanité, 13 mars 1932. En ligne sur Gallica

Une postérité limitée

Le même jour que la cérémonie à Mailly-la-Ville s’ouvre à Paris le 7e congrès de la SFIC. Les congressistes acclament Maurice Thorez lorsqu’il rend un nouvel hommage au communard, en montrant « à nouveau la leçon que doit tirer le Congrès de la vie de Camélinat : l’organisateur des luttes pour les intérêts des prolétaires (syndicat du bronze, grève de 1867) ; l’homme du Parti (fondateur des sections parisiennes de la première Internationale) ; le combattant révolutionnaire (son rôle dans la Commune) ; l’honnêteté du prolétaire (l’argent de la Commune) ; sa fidélité au Parti (L’Humanité remise à la majorité qui adhère à la IIIe Internationale) »[24]. Un télégramme est adressé ensuite à la famille du défunt : « Le 7e Congrès du Parti communiste salue à nouveau le camarade Camélinat au nom du prolétariat français ». Puis Maurice Thorez associe à l’hommage à Camélinat une pensée pour tous les autres militants tombés dans la lutte ; une minute de silence est alors observée avant que ne retentisse L’Internationale.

La promotion Camélinat se poursuit après le 18 mars. Elle est prolongée jusqu’à la manifestation au Mur des Fédérés, la SFIC espérant ainsi accueillir plusieurs « centaines de nouveaux combattants »[25]. La mémoire du vieux révolutionnaire est même célébrée par le mouvement sportif, la FST organisant le 3 avril un « grand prix Camélinat » en cyclisme et un « challenge Camélinat » en basket-ball féminin[26].

Dans les années suivantes, si le souvenir de Camélinat est parfois rappelé lors des anniversaires de la Commune, il s’incarnera surtout à travers ses deux filles qui continuent de se rendre aux banquets organisés par l’association des Amis de la Commune et dans les manifestations au Mur des Fédérés. En reconnaissance de l’action de Berthe et Zélie Camélinat, la SFIC décidera même en 1937 de prendre en charge leurs frais de logement[27]. À Mailly-la-Ville, la cellule locale du Parti communiste prend le nom de Camélinat en 1933. Et si un vigneron communiste à Saint-Émilion a bien donné le nom de « Camélinat » à son clos, l’anniversaire de la mort de l’ancien communard ne fait pas l’objet de vastes commémorations, comme pourront l’être plus tard celles de certains dirigeants communistes. Après-guerre, son souvenir tend à s’estomper, en dehors de Mailly-la-Ville (qui célèbre chaque année la naissance du révolutionnaire) ou des défilés au Mur des Fédérés où quelques portraits fleurissent encore. Et même si le 23 mars 1963 une plaque est inaugurée à sa mémoire dans le quartier de Belleville, sa mémoire s’est avant tout « construite de son vivant », car « Zéphirin Camélinat incarne véritablement le trait d’union entre l’ancien et le nouveau : entre le mouvement ouvrier du XIXe siècle, et celui né dans le moule léniniste et forgé par l’ère stalinienne » [28].

L’Humanité, 18 septembre 1945. En ligne sur Gallica.
Portraits de Camélinat et Vaillant-Couturier dans la manifestation au Mur des Fédérés, 30 mai 1948. Mémoires d’Humanité / Archives départementales de la Seine-Saint-Denis (83FI/2 142)


Inauguration de la plaque à la mémoire de Camélinat au 137, rue de Belleville à Paris, 23 mars 1963. Mémoires d’Humanité / Archives départementales de la Seine-Saint-Denis (97FI/632167 A4)

 

 


[1] Jean Vigreux, « Liturgie, symbolique et mémoire : les commémorations de Camélinat », in Zéphirin Camélinat (1840-1932). Une vie pour la sociale, Actes du colloque historique organisé au Musée Saint-Germain à Auxerre le 11 octobre 2003, Société des Sciences historiques et naturelles de l’Yonne et ADIAMOS-89, Auxerre, 2004, p.117-130.

[2] « Camélinat est mort ! Vive la Commune ! », L’Humanité, 6 mars 1932.

[3] Ibid.                                                  

[4] Paul Vaillant-Couturier, « Il est à vous ! », in L’Humanité, 7 mars 1932

[5] Jean-Pierre Bernard, « La liturgie funèbre des communistes (1924-1983) », Vingtième Siècle, N°9, janvier-mars 1986, p.38.

[6] André Marty, « Il me raconta le 18 mars », L’Humanité, 8 mars 1932.

[7] Fernand Desprès, « Un Communard », L’Humanité, 8 mars 1932.

[8] Paul Vaillant-Couturier, « Mars 1871 et ses chômeurs armés », L’Humanité, 8 mars 1932.

[9] « Les saluts internationaux », L’Humanité, 10 mars 1932.

[10] « L’hommage du prolétariat au combattant de la Commune », L’Humanité, 9 mars 1932 et « L’hommage des travailleurs au communard Camélinat », L’Humanité, 10 mars 1932.

[11] L’Humanité, 8 mars.

[12] Marcel Cachin, « Deux cortèges », L’Humanité, 8 mars 1932.

[13] « Le Populaire ose baver sur Camélinat », L’Humanité, 8 mars 1932.

[14] « Prolétaires parisiens, fils des Communards ! En masse derrière Camélinat ! », L’Humanité, 8 mars 1932.

[15] « La promotion Camélinat », L’Humanité, 8 mars 1932.

[16] « Ouvriers socialistes votre place est derrière Camélinat ! », L’Humanité, 9 mars 1932.

[17] « Les obsèques de Camélinat », Le Populaire, 9 mars 1932.

[18] « Le salut de Paris ouvrier à Camélinat », L’Humanité, 11 mars 1932.

[19] Ibid.

[20] RGASPI, 517/1/1403, Les Défaitistes du 46e, mars 1932.

[21] « Les ouvriers derrière les drapeaux rouges… », L’Humanité, 13 mars 1932.

[22] « Les paysans de Mailly-la-Ville font des obsèques imposantes à Camélinat », L’Humanité, 14 mars 1932.

[23] Ibid.

[24] « L’émouvant hommage du Congrès à Camélinat et à tous les morts de la lutte révolutionnaire », L’Humanité, 14 mars 1932.

[25] RGASPI 517/1/1356, Directives pour la manifestation du Mur des Fédérés du 29 mai 1932.

[26] L’Humanité, 3 et 4 avril 1932.

[27] RGASPI 517/1/1854, Décisions du secrétariat du 23 mars 1937.

[28] Jean Vigreux, « Liturgie, symbolique et mémoire : les commémorations de Camélinat », op. cit., p. 128.