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Présentation

La réalité de la guerre a resurgi dans notre quotidien.  L’idée et le mot ont repris place dans le discours et le récit du monde. Ils éclatent dans le « Nous sommes en guerre » quand l’impensable de la terreur tue maintenant et ici. Surtout quand ces actes de guerre se veulent prolongement d’affrontements militaires dans l’Orient proche, et mêlent violence et revendication religieuse. Cette réalité bouleverse les consciences quand les populations meurtries forcent les portes d’une Europe tétanisée pour demander refuge et protection. L’esprit de guerre s’insinue dans les failles de nos incertitudes quand à l’extrême violence au Moyen-Orient, ou en Afrique, font écho les discours sur  la menace de l’Autre.

Nous ne sommes pas  certains que le monde soit plus dangereux qu’entre les deux guerres mondiales, qu’il y a trente ans ou plus, aux pics de crises de la Guerre froide. A plusieurs reprises la tentation de la guerre a été écartée,  comme avec l‘accord sur le nucléaire iranien. Les échecs des interventions militaires en Afghanistan et en Irak en 2003 ont fait réfléchir sur les impasses dramatiques de l’usage dominateur de la force.

Nous savons pourtant que l’esprit de confrontation, les discours de guerre peuvent retrouver en ces temps de crise une forme de légitimité. La crise ukrainienne reste maîtrisée, mais on entend des bruits de botte au cœur du continent européen. Les instruments de la guerre s’accumulent en Asie. Ils se modernisent dans tous les espaces, maritimes, spatiaux, dans le cyber espace.

Il nous faut donc reparler de la paix. Reparler du désarmement. Remettre à l’ordre du jour la réduction des armements, remettre en question l’arme nucléaire. Dénoncer comme hier le scandale des dépenses d’armement quand les urgences sociales, environnementales, comme sources essentielles d’insécurité, appellent une réorientation massive des budgets pour l’investissement utile et  pour le co-développement.

Il nous faut donc reparler de paix dans un monde nouveau, au mouvement chaotique. Un monde où se confrontent racines des conflits (économiques, idéologiques, sociales) et effort pour plus d’humanité. Un monde où coexistent la paix et la guerre. Un monde en recherche de solutions et d’espérance.

L’action pour la paix est et sera politique. Elle est et sera citoyenne. Elle est et sera culturelle. Il s’agit de « Résister à l’esprit de guerre » comme dit Edgar Morin, jusque dans « l’enfermement dans un système clos et illusoire de perceptions et d’idées sur le monde extérieur et sur soi-même ». Il s’agit de repenser la paix, pour la remettre au centre des droits humains et du mouvement émancipateur et faire de sa défense un levier de la transformation progressiste.

En organisant ce séminaire nous proposions de travailler à repenser la paix et à déconstruire le discours sur la guerre, démasquer et délégitimer sa banalisation.

Espace de réflexion et de travail ouvert aux militants et aux chercheurs ce séminaire a débouché sur des auditions (2017-2018), une journée intitulée : « Les Chemines de la paix aujourd’hui », à l’occasion de la journée mondiale pour la paix qui a lieu chaque année le 21 septembre (22 septembre 2017), et un colloque international de clôture qui a eu lieu à Ivry les 25 et 26 janvier 2019.

Les travaux ont fait l’objet de deux publications disponibles dans notre Librairie : Actes 1 & Actes 2.

 

 

Premières séances

1. Bernard Dréano, président du CEDETIM, animateur du Réseau Helsinki Citizens’ Assembly (HCA) : « Qu’est-ce qu’un conflit armé et une guerre aujourd’hui ? » (décembre 2016).

2. Andreï Gratchev, historien, journaliste, ancien conseiller de Mikhaïl Gorbatchev : « Nouvelles guerres. Nouvelle guerre froide ? Quelles chances pour la paix ? ».

3. Alain Zozime, physicien, professeur émérite, et Josette Fourme, vice-présidente de l’association Enseignants pour la paix (EPP), coresponsables du programme « culture de paix et de la non-violence » à l’université d’Évry-Val-d’Essonne : « Une expérience pédagogique sur la culture de la paix à l’Université d’Évry ».

 

4. Roland Nivet : "De la résolution des Nations unies pour une culture de paix au Livre blanc pour la paix" (9 mars 2017)

Pourquoi et comment articuler les luttes contre le nucléaire, les depenses militaires en augmentation, les trafics d’armes, les conflits et les guerres, aux luttes pour la paix, pour une culture de la paix et de la non violence. Quels sont les cheminements pour un rassemblement qui lie indissociablement paix, droits humains et développement durable, triptyque pour une culture de paix ?

De quels outils d’analyse peut-on se doter ? Quelles sont les actions concrètes à mener ? Comment les mettre en relation avec les luttes pour la transformation sociale et rassembler autour d’objectifs communs de sécurité humaine ?

Pensé comme une réponse à ces enjeux, le Livre blanc pour la Paix a pour objectif de réunir les contributions de toutes celles et tous ceux qui agissent pour la paix et la culture de paix.  Des dizaines d’associations, de mouvements, de syndicats participent à l’écriture du livre qui porte comme sous-titre : « Pour l’avenir de l’humanité, il n’y a pas d’autre chemin que la Paix ». Roland Nivet, porte-parole national du Mouvement de la Paix, nous a présenté cette démarche collective qui s’inscrit dans un contexte international qu’il s’est attaché à définir.

5. Paul Quilès : "Nouvelle escalade, risques de prolifération, ou nouveau traité d’interdiction : l’abolition de l'arme nucléaire à l’ordre du jour" (15 mars 2017)

Avec les déclarations de Donald Trump sur une « mise au top » de l’arsenal nucléaire américain, le gel des discussions entre Moscou et Washington sur fond de tensions en Europe orientale, la menace de mise en cause du traité avec l’Iran, et les provocations de la Corée du Nord dans un contexte de tensions en Asie, l’alternative entre prolifération, nouvelle escalade et désarmement nucléaire redevient d’actualité.

Dans le même temps, l’ONU relance au printemps le processus de discussion sur un traité d’interdiction. En France, le débat est tabou, notre pays pratique la chaise vide, la question est absente de la campagne de tous les candidats.

Pour en parler et contribuer à remettre cette question essentielle dans le débat citoyen, nous avons invité Paul Quilès, ancien ministre de la Défense et président de Initiative pour le Désarmement Nucléaire  (IDN). Il est une des personnalités françaises de haut niveau à s’engager dans ce débat, à se prononcer et à agir pour le désarmement nucléaire et pour l’investissement de la France dans un tel processus.

6. Roland Gori, "Un monde sans esprit. Comment sortir des violences nihilistes ?" (6 avril 2017)

Dans le clair-obscur des crises politiques naissent les monstres. Ils naissent du vide culturel d’un monde politique sans esprit, d’un monde où les techniques sont devenues folles, d’un monde qui se nourrit des surenchères de la haine et du désespoir.

Pourtant, jamais autant qu’aujourd’hui, face à la prolétarisation généralisée de l’existence, les peuples ne se sont montrés affamés de nou­velles forces symboliques, de nouvelles fictions, pour vivre, désirer et rê­ver ensemble. Un message d’espoir parcourt l’ouvrage, au cœur de cette hégémonie culturelle désastreuse, et des crimes de masse qu’elle favorise, l’attente d’un nouveau pacte d’humanité s’exprime. Il exige, d’abord et avant tout, de réconcilier la politique et la culture, de sortir du «siècle de la peur» et de renouer avec l’expérience sensible d’une nouvelle révolution symbolique, qui donne au monde et à l’existence ce sens et cette cohé­rence politique et poétique dont nous sommes aujourd’hui orphelins.

Roland Gori est psychanalyste, professeur émérite de psychologie et de psychopathologie clinique à l’université Aix-Marseille, auteur de Un monde sans esprit. La fabrique des terrorismes, paru aux éditions Les Liens qui Libèrent en 2016.

Consultez la recension de l’ouvrage par Laurent Etre, rédacteur en chef de La Pensée et journaliste à l’Humanité pour le Silomag n°1, 2 mars 2017 : « Contre le fanatisme, miser sur les ressources de l’art ».

7. Jean-Paul Scot : "Guerre, paix et laïcité : retour sur la dialectique de Jean Jaurès" (juin 2017)

Pourquoi les religions divisent-elles les hommes, provoquent ou justifient des guerres, alors qu’elles se présentent comme des forces de paix ? En quoi la laïcité, telle qu’elle a été affirmée en France, peut-elle garantir la paix civile entre les hommes et la paix internationale entre les nations ? Plutôt que de traiter ces enjeux de façon abstraite et générale, l’historien, Jean-Paul Scot, expliquea comment Jean Jaurès a posé ces questions dès 1891 et comment il y a répondu avec de plus en plus de précision entre 1905 et 1914. Son questionnement et ses réponses nous interpellent toujours.

Pourquoi Jaurès, départi de toute religion et républicain laïc, une fois rallié au marxisme et au socialisme, affirme-t-il encore que « le problème religieux est le plus grand problème de notre temps et de tous les temps », mais que « le christianisme traditionnel se meurt philosophiquement, scientifiquement et politiquement », et donc que « les vrais croyants sont ceux qui veulent abolir l’exploitation de l’homme par l’homme, les haines d’homme à homme, les haines aussi de race à race, de nation à nation et créer vraiment l’humanité qui n’est pas encore » (1891) ?

Pourquoi Jaurès, député socialiste, champion de la » lutte des classes » sinon de la « guerre des classes », peut-il affirmer que « c’est de la division profonde des classes et des intérêts dans chaque pays que sortent les conflits entre les nations » et que la société bourgeoise « violente et chaotique, même quand elle veut la paix, porte en elle la guerre comme la nuée dormante porte l’orage » et, donc, que la paix, dans la nation comme entre les nations, ne peut être garantie véritablement que par un renversement de la domination capitaliste et impérialiste (1905) ? Pourquoi Jaurès peut-il affirmer que la paix civile dans une nation passe dès maintenant par le « respect mutuel » de toutes les opinions et convictions puisque « démocratie et laïcité sont synonymes » ?

Pourquoi Jaurès, socialiste pacifique mais non pacifiste, peut-il proclamer que « toute guerre est criminelle si elle n’est pas manifestement défensive » et donc organiser la défense nationale par l’organisation d’une armée populaire tout en affirmant que tout conflit entre Etats doit être prévenu ou solutionné par « la solution de l’arbitrage international » ? « C’est dans l’Internationale que l’indépendance des nations a sa plus haute garantie ; c’est dans les nations indépendantes que l’Internationale a ses organes les plus puissants et les plus solides. On peut presque dire : un peu d’internationalisme éloigne de la patrie ; beaucoup d’internationalisme y ramène. »

La laïcité, fondée sur la dialectique des principes de liberté et d’égalité entre tous les êtres humains, doit être conçue comme un principe universel pour pouvoir être une garantie de la paix.

Historien, Jean-Paul Scot est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Jaurès et le réformisme révolutionnaire, Seuil, 2014, et L’État chez lui, l’Église chez elle : Comprendre la loi de 1905, Seuil, 2005.

La séance était animée par Guillaume Roubaud-Quashie, professeur d’histoire, directeur de la Revue Cause Commune.

8. Jean-Paul Chagnollaud : « Justice pénale et justice transitionnelle comme conditions de la paix » (25 janvier 2018)

Au lendemain de guerres, d’exactions, qui ont meurtri et violemment fracturé des sociétés, quand se pose la question des conditions de la paix, la « justice de transition » propose une voie pour une reconstruction qui contribue à surmonter les fractures sans écarter dans l’oubli et la simple amnistie les intérêts et les souffrances de victimes. Que ce soit pour l’Afrique du Sud au sortir de l’apartheid,  pour le Rwanda ou l’ex-Yougoslavie, et dans nombre de situations, y compris actuelles, la question s’est posée. En explicitant les termes de cette problématique à partir de situations concrètes, cette audition est un apport dans la réflexion globale sur le rapport complexe entre justice et établissement de la paix.

Professeur émérite des universités (science politique), ancien doyen des facultés de droit des universités de Nancy et de Cergy, Jean-Paul Chagnollaud est directeur de la revue Confluences-Méditerranée, président de l’Institut de recherches et d’études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMo) et l’auteur de nombreux ouvrages dont les plus récents sont : Violence et politique au Moyen-Orient (Presses de SciencesPo, 2014, avec Pierre Blanc), Atlas des Palestiniens (Autrement 2015, avec P.B.), Atlas du Moyen-Orient (Autrement, 2016, avec P. B.), L’invention tragique du Moyen-Orient (Autrement 2017, avec P.B.) et Israël/Palestine, la défaite du vainqueur (Actes-Sud, 2017).

 

 

9. Gérard Astor et Adel Habbassi : "Le théâtre-Monde" (12 avril 2018)

 

Lorsqu’Adel Habbassi entreprend son Voyage dans l’œuvre théâtrale de Gérard Astor, toute entière sortie de la guerre d’Algérie subie dans son enfance, il traite de la position même du théâtre dans le monde d’aujourd’hui.

Un théâtre ayant la capacité d’être un « entrainement » à pouvoir le changer. Pour reconstruire des liens entre les hommes qui sortent ceux-ci de la concurrence et de la guerre. Pour les replonger dans des relations de respect mutuel, d’écoute, de goût pour la « diversalité » et pour des productions communes. Pour les remettre dans le jeu « des polyphonies culturelles et (des) cris de liberté qui rallient des hommes issus d’horizons divers »[1] : les enjeux mêmes de la paix.

« Lieu de naissance de Gérard Astor, la terre maghrébine et le sud de la Méditerranée constituent le décor fondamental de son théâtre. L’évocation de l’épopée familiale se fait dans un chant polyphonique qui égrène l’amour indéfectible de la terre natale. En donnant libre cours aux mouvements des hommes et à leurs rencontres, son « théâtre » ouvre des territoires multilingues. La syntaxe du français consacre la rencontre (amoureuse) de parlers et d’imaginaires qui fondent les racines plurielles du texte. Les couches du poème dramatique superposent, progressivement, les actes de l’histoire franco-algérienne au passé, glorieux, d’une Espagne où Arabes (Maures) et Européens marquèrent ensemble un territoire qui nous fait toujours rêver. »[2]


[1]Théâtre-Monde. Voyage dans l’œuvre dramatique de Gérard Astor, L’Harmattan, Paris, 2018, dernières lignes de la Présentation.

[2] Adel Habbassi

 

Gérard Astor est auteur dramatique (notamment de la Trilogie Le Partage des eaux et de Rouge rouges) et essayiste (Pour un printemps du théâtre avec Adel Habbassi, L’Harmattan, 2012, La métaphore partagée à paraître). Ancien directeur du Théâtre Jean-Vilar de Vitry-sur-Seine et maître de conférences à l’Université Paris V, il est le fondateur et le coordonnateur général d’Archipel Méditerranées, qui réunit artistes, institutions et publics, à partir d’un fort dialogue franco-tunisien.

 Adel Habbassi est enseignant-chercheur à l’université de Tunis et essayiste. Il est également l’auteur de Aux sources de l’imaginaire, avec Jean-Michel Leterrier et Gérard Astor (L’Harmattan, 2016), Vivre-ensemble dans la dignité, avec Rachida Triki, Fathi Triki, Gérard Astor (L’Harmattan, 2015), Pour un printemps du théâtre, avec Gérard Astor (L’Harmattan, 2012).

10. Rony Brauman : "Le retour de la guerre juste" (17 mai 2018)

Avec l’option de la norme dite «Responsabilité de protéger» (R2P) adoptée en 2005, les Nations unies ont élargi le champ du recours légalement possible à la force dans les relations internationales, y ajoutant les massacres de masse. De nombreuses ONG ont approuvé cette disposition, comme elles l’avaient fait pour la création de la Cour pénale internationale. La guerre de Libye (2011) a fourni à la R2P sa première entrée en scène, mais d’autres interventions armées dites de sauvetage ou de protection ont eu lieu auparavant : en Somalie (1992-1994) et Kosovo (1999). On s’interrogera sur la notion de guerre juste, réactivée successivement sous les noms d’ingérence humanitaire puis de R2P.

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Rony Brauman
est médecin, diplômé de médecine tropicale et épidémiologie. Engagé dans l’action humanitaire depuis 1977, il a effectué de nombreuses missions, principalement dans le contexte de déplacements de populations et de conflits armés. Président de Médecins Sans Frontières de 1982 à 1994, il enseigne au Humanitarian and Conflict Response Institute (HCRI) et il est chroniqueur à Alternatives Economiques. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles, dont « La Médecine Humanitaire » (PUF, 2010), « Penser dans l’urgence » (Editions du Seuil, 2006) et « Utopies Sanitaires » (Editions Le Pommier, 2000).

Son dernier ouvrage « Guerres humanitaires? Mensonges et intox » (ed. Textuel) est sorti en janvier 2018.

11. Hervé Ascencio : "La paix selon le Conseil de sécurité des Nations unies" (14 juin 2018)

Jeudi 14 juin 2018

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« Le Conseil de sécurité est l’organe des Nations unies chargé à titre principal du maintien de la paix et de la sécurité internationale. Il peut adopter des sanctions économiques et autoriser le recours à la force pour rétablir la paix. Il est donc intéressant de s’interroger sur sa conception de la paix et des risques pour la paix, à travers l’analyse de sa pratique, elle-même reflet des opinions dominantes ou antagonistes dans la société internationale. Cette conception a sensiblement évolué au fil du temps, intégrant désormais les conflits armés internes, les violations graves des droits de l’homme et du droit humanitaire, les actes terroristes. »

Résultat de recherche d'images pour "hervé ascensio"Hervé Ascensio est professeur de droit public à l’École de droit de la Sorbonne (Université de Paris 1, Panthéon-Sorbonne). Il enseigne le droit international public général et le droit international économique. Il dirige le Département des masters de droit international, européen et comparé de l’École de droit de la Sorbonne, ainsi que le master 2 Global Business Law and Governance. Il est membre de diverses sociétés savantes (Société française pour le droit international, American Society of International Law, International Law Association, Société de Législation comparée). Il exerce régulièrement des activités d’expertise ou de conseil devant des juridictions internationales.

12. Daniel Durand, Autour de son livre, "1914-1918, cent ans après : LA PAIX !", (18 octobre 2018)

Jeudi 18 octobre 2018

La réflexion sur la paix a été au cœur de l’action publique et de l’engagement intellectuel et militant de Daniel Durand pendant les Résultat de recherche d'images pour "Daniel Durand la paix"trois dernières décennies. Elle a nourri son activité comme responsable national du Mouvement de la paix français, habitué des rencontres internationales. En écrivant aujourd’hui cet ouvrage de réflexions sur l’engagement pour la paix hier et demain (publié aux éditions Edilivre, 2018), alors que l’on commémore le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, il s’efforce de montrer toutes les potentialités nouvelles dont disposent les humains pour construire un monde de paix durable. C’est un plaidoyer porteur d’un vigoureux optimisme pour ne pas avoir peur du monde de demain, de ses incertitudes mais, au contraire, pour en saisir toutes ses ressources.

Daniel Durand, instituteur de formation, fut dirigeant national du Mouvement de la paix de 1987 à 2002. Il est chercheur en relations internationales, associé à l’IDRP, auteur de plusieurs livres sur la guerre d’Irak, la réforme des Nations unies ou le désarmement. Il anime un blog de relations internationales (http://culturedepaix.blogspot.fr/) et est passionné par les recherches sur la culture de paix.

Il est l’auteur de :

– Irak : qui a gagné ?, Éditions La Dispute, Paris, novembre 2003.
– Quelle Europe pour quel monde ?, Ouvrage collectif, Éditions Syllepse, Paris, octobre 2004.
– Changer le monde… Changer l’ONU ?, France, septembre 2005.
– Désarmer ou périr ? pour une sécurité plus humaine, pour une diplomatie plus citoyenne, ILV-éditions, mars 2008.
– Désarmement nucléaire : 2010, le rebond ?, ILV-éditions, août 2010.

le rebond