La Pensée n°404 – Autobiographies

19,00

Octobre-décembre 2020

Autobiographies

Pourquoi raconte-t-on sa vie ? Si on écarte le calcul commercial ou électoral des stars du spectacle et de l’urne, force est de constater que des penseurs, des écrivains, auraient suffisamment d’autres projets plus essentiels, semble-t-il, que de s’exhiber aux jugements du public. L’objet du colloque dont sont extraites ces communications n’était pas de réfléchir sur le statut de l’«autobiographie» envisagée comme un genre littéraire mais d’aborder l’autobiographie à partir de son effectivité, en proposant des lectures singulières d’auteurs. Pour ces auteurs, l’autobiographie, si elle a pour «objet» d’exposer sa vie, recèle un tout autre objectif, celui de comprendre leur propre singularité dans l’intrication de leurs recherches philosophiques, politiques, religieuses ou esthétiques. Des recherches pour lesquelles leur vie sert de support, de cadre, de vecteur, voire de simple preuve expérimentale…

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Sommaire

AUTOBIOGRAPHIES

  • Présentation
  • Les Confessions d’Augustin ou la préhistoire de l’autobiographie, par Stéphane Bonnet
  • Hume: l’autobiographie comme manifeste philosophique, par Michel Cochet
  • Deux ombres pour un tombeau. Les Anti-Mémoires de Chateaubriand, par René Lacroix
  • Sartre dans Les Mots: le philosophe contrefait?, par Magali Rigaill
  • Comment avons-nous pu être staliniens? Jean-Toussaint Desanti et son destin philosophique, par Gérard Bras

LE COURS DES IDÉES

  • Biographie et restructurations sociales? par Philippe Malrieu
  • Du viol comme arme de guerre, par Anne-Marie Roucayrol
  • La certification pour tous: une arme à double tranchant, par Fabienne Maillard
  • Jean-Baptiste Marcellesi, le «patron», par Régine Delamotte
  • Problèmes de sociolinguistique: Le congrès de Tours, par Jean-Baptiste Marcellesi

VIE DE LA RECHERCHE

  • Recherche et enseignement supérieur: un enjeu de démocratie, par Anne Mesliand

Pour aller plus loin… des trésors dans les archives de La Pensée

L’une des raisons de la fondation de La Pensée, face à la montée du fascisme en 1939, était de lutter contre la mémoire courte et les mystifications par la diffusion de connaissances et de rationalité moderne. Ces défis sont encore d’actualité, contre la pensée dominante et la diffusion d’infox. Les connaissances d’aujourd’hui s’enrichissent des trésors disponibles gratuitement dans nos archives en ligne sur Gallica, et dont la qualité mérite de les relire bien des années après.

Ce n° 404 traite de l’autobiographie. Par le passé, plusieurs articles et numéros thématiques de La Pensée ont déjà traité cette question, leur lecture comparée permettant de la mettre en perspective dans le temps :

Un article récent traitait déjà de cette question :

Sur le brouillage entre autobiographie et fiction dans l’œuvre d’Aragon :

Bernard Muldworf, «Biographie et subjectivité», La Pensée, n°297, 1994.

C’est dans ce même numéro qu’était paru l’article «Biographie et restructurations sociales» de Philippe Malrieu, l’un des plus grands psychologues français, que nous republions aujourd’hui.

Bernard Michaux, «Je-Narration, Crise-Passion», La Pensée, n° 259,1987.

 

La Pensée est également disponible sur Cairn.

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