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Colloque Le Parti communiste français et l’année 1956 (29-30 nov 2006)

29-30 novembre 2006

Cette manifestation s’inscrivait dans le cadre des commémorations nationales du ministère de la Culture, dont une des thématiques retenues pour 2006 était : « 1956 : la crise du Parti communiste ».

Dépositaires du fonds d’archives du Parti communiste, le Département de la Seine-Saint-Denis, les Archives départementales ont saisi l’opportunité d’organiser cette journée d’étude, la première depuis l’ouverture du fonds à la communication en juillet 2005. Plus de 120 participants : enseignants et chercheurs, étudiants, citoyens, des spécialistes confirmés du communisme, se sont interrogés sur les enjeux historiographiques des directeurs de recherche ont débattus sur la pertinence d’ériger l’année 1956 en borne historiographique pour la recherche sur le communisme. Ces journées ont été l’occasion de présentation des travaux appuyés sur la consultation du fonds du PCF, en rapport avec l’année 1956.

Programme :

Mercredi 29 novembre

Ouverture officielle

Allocutions :

  • Hervé Bramy, président du Conseil général de la Seine-Saint-Denis ;
  • Martine De Boisdeffre, directrice des Archives de France ;
  • Marie-George Buffet, secrétaire nationale du Parti communiste français ;
  • Michel Maso, directeur de la Fondation Gabriel Péri.

Présentation des Journées d’étude :

  • Guillaume Nahon, directeur des archives départementales de la Seine-Saint-Denis.

Première table ronde : 1956 : que commémore-t-on ? problématiques et enjeux historiographiques 

Président : Denis Peschanski, directeur de recherche au CNRS, Centre d’histoire sociale du XXe siècle – Université de Paris 1.

  • Jean-Paul Depretto, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Toulouse-Le Mirail.
  • Marie-Claire Lavabre, directrice de recherches au CNRS, CEVIPOF (sous réserve).
  • Marc Lazar, professeur à l’IEP de Paris, directeur de l’École doctorale de Sciences Po.
  • Roger Martelli, historien, directeur de la revue Regards.
  • Danièle Neirinck, conservateur général, déléguée aux célébrations nationales, direction des Archives de France.
  • Bernard Pudal, professeur de Sciences politiques à l’université de Paris 10 Nanterre, chercheur à l’IRESCO-CNRS.
  • Serge Wolikow, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Bourgogne, directeur de la Maison des sciences de l’homme de Dijon.

Communications : L’année 1956 et son contexte 

Président : Serge Wolikow, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Bourgogne, directeur de la Maison des sciences de l’homme de Dijon.

  • « L’Humanité : une entreprise communiste de presse ».Alexandre Courban, docteur en histoire.
  • « La guerre d’Algérie vue par l’Humanité ». Alain Ruscio,historien.
  • « Le PCF et l’intervention soviétique en Hongrie ». Sarolta Kleja’nsky, doctorante à l’université Eötvös Lorand (Budapest) et à l’IEP de Paris.
  • « Le débat sur le « Birth control », une simple diversion ? ».Sandra Fayolle, docteur en histoire.
  • « 1955-1956, la promotion de Raymond Guyot à la direction de la section de politique extérieure du PCF ». Marc Giovaninetti,professeur agrégé d’histoire, doctorant à l’université de Paris 13.
  • Projection commentée des films : « Les copains du dimanche » et « Le fascisme ne passera pas ». Tangui Perron, historien, spécialiste du cinéma et du mouvement social.

Jeudi 30 novembre 2006

Communications : Le PCF face à 1956 : rupture ou continuité ? 

Président : Jacques Girault, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Paris 13.

  • « Thorez, le Bureau politique et le XXe congrès du PCUS : quoi de neuf à la direction du PCF ? ». Mathilde Regnaud-Nassar,archiviste-paléographe, doctorante à l’université de Paris 1.
  • « Les maisons d’édition du PCF en 1956, l’année de toutes les crises ? ». Marie-Cécile Bouju, conservateur des bibliothèques, docteur en histoire.
  • « 1956 et ses suites… Genèse et ambiguïtés de l’aggiornamento au prisme des activités d’éducation communiste ». Nathalie Ethuin, maître de conférences en sciences politiques, CERAPS Lille 2.
  • « Images et propagande communistes autour de 1956 : les affiches illustrées du PCF ». Lucie Fougeron, doctorante en histoire à l’IEP de Paris, auteur d’articles sur les affiches du PCF dans la guerre froide et sur les rapports entre arts plastiques et communisme en France.
  • « Les juristes communistes et 1956 ». Frédérick Genevée,docteur en histoire.
  • « 1954-1957 : la réouverture du PCF à la lumière du Secours populaire français ». Axelle Brodiez, agrégée d’histoire, post-doctorante au CNRS-LARHRA (UMR 5190).

Témoignages : L’année 1956 vécue par des militants communistes 

Présidente : Danielle Tartakowsky, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Paris 8.

  • Jacques Coubard, journaliste, correspondant de L’Humanité à Varsovie en 1956.
  • Jean Cordillot, ancien secrétaire de la fédération du PCF de l’Yonne, ancien maire de Sens, ancien député.
  • Claude Lecomte, journaliste, ancien dirigeant des Jeunesses communistes.
  • Henri Martin, ancien dirigeant de l’UJRF, emprisonné durant la guerre d’Indochine, élu au comité central en 1956 lors du 14e congrès du PCF au Havre.

Seconde table ronde : L’année 1956 : une borne de périodisation opérationnelle pour la recherche ? 

Présidente : Danielle Tartakowsky,

  • Michel Dreyfus, directeur de recherche au CNRS, Centre d’histoire sociale du XXe siècle -Université de Paris 1.
  • Jacques Girault, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Paris 13.
  • Christian Oppetit, conservateur général, responsable de la section du XXe siècle, Centre historique des Archives nationales.
  • Claude Pennetier, chercheur au CNRS, Centre d’histoire sociale du XXe siècle – Université de Paris 1, directeur du Maitron.
  • Jean-Louis Robert, directeur de recherche, Centre d’histoire sociale du XXe siècle – Université de Paris 1.

Clôture

Allocution de Claire Pessin-Garric, vice-présidente du Conseil général de la Seine-Saint-Denis.

Journées d’étude organisées par les archives départementales de Seine-Saint-Denis, sous l’égide de la Direction des Archives de France, en partenariat avec le Parti communiste français et la Fondation Gabriel Péri.