La Pensée n°403 – Le devenir du français
19,00€
Juillet-septembre 2020
Le devenir du français
À partir du constat que Marcel Cohen faisait de l’évolution du français, dans les années soixante (dans son livre Histoire d’une langue, le français), les auteurs examinent ce qui reste constant dans la pratique du français courant, ce qui continue d’évoluer de la même façon et ce qui a nettement changé. Notamment dans le rapport à l’anglais, dans la diffusion de ce qu’on a appelé la « novlangue » et aussi dans des tentatives de transformation inspirées notamment par le féminisme. Le français selon eux est entré dans une « zone de turbulence », mais il peut vivre dans une diversité revendiquée.
Lire la présentation de Patricia Latour et de Francis Combes
Sommaire
LE DEVENIR DU FRANÇAIS
- Pour une langue arborescente, par Patricia Latour et Francis Combes
- Ce brave nouveau monde, par Gérard Cartier
- L’Autruisme et le changement d’Autre en langue française. Essai grammatique, par Alain Borer
- L’anglais et le français, comme dans un roman, par Henriette Walter
- Les parlers jeunes et les représentations langagières, aujourd’hui en France, par Françoise Gadet
- Pour une refondation de la grammaire scolaire, par Claude Vargas
- Point médian, point de friction. Lecture de récentes réactions de linguistes à l’écriture inclusive, par Claude Simon
- Éloge de la profusion, par Bernard Cerquiglini
- De la langue française et d’autres choses…, par Lyonel TrouillotLE COURS DES IDÉES
- État islamique et monde académique en Iran : la longue bataille continue, par Saeed Paivandi
- Les œuvres d’art et leur temps, par Maurice Ulrich
- Penser la danse contemporaine aujourd’hui ? Spectateurs et gestes en quête de sens, par Céline Gauthier
- 1945 : Elsa Triolet, première femme à obtenir le prix Goncourt, par Marianne Delranc Gaudric
VIE DE LA RECHERCHE
- Enfance, développement et classes sociales, par Stéphane Bonnéry
Pour aller plus loin… des trésors dans les archives de La Pensée
L’une des raisons de la fondation de La Pensée, face à la montée du fascisme en 1939, était de lutter contre la mémoire courte et les mystifications par la diffusion de connaissances et de rationalité moderne. Ces défis sont encore d’actualité, contre la pensée dominante et la diffusion d’infox. Les connaissances d’aujourd’hui s’enrichissent des trésors disponibles gratuitement dans nos archives en ligne sur Gallica, et dont la qualité mérite de les relire bien des années après.
Ce n° 403 traite de la Langue française dans le contexte actuel. Par le passé, plusieurs articles et numéros thématiques de La Pensée ont déjà traité cette question, leur lecture comparée permettant de la mettre en perspective dans le temps :
- Louis Guespin, «Travailler dans sa langue», La Pensée, n° 278, 1990
- Foued Laroussi et Jean-Baptiste Marcellesi, «Le français et les langues en France», La Pensée, n° 277, 1990.
- Jean-Pierre Kahane, «Chercher, inventer, innover dans sa langue. Quelques repères concernant les mathématiques», La Pensée, n° 277, 1990.
- Jean-Baptiste Marcellesi et Foued Laroussi, «Marcel Cohen, l’homme et le savant», La Pensée, n° 270-271, 1989.
- Françoise Madray et Jean-Pierre Marcellesi, «Langues de France et Nation», La Pensée, n° 221-222, 1981.
La Pensée est également disponible sur Cairn.