Skip to main content

L’œuvre de Georges Politzer (1903-1942) gagne a être redécouverte dans le contexte général et intellectuel actuel. Ses travaux philosophiques, s’opposant au bergsonisme, sont d’une grande actualité dans un paysage marqué le retour des vieilles orientations idéalistes. Il a largement contribué dans les années 1930 à faire connaitre le marxisme et à montrer l’intérêt des approches rationalistes et donc matérialistes. Son étude de la crise de la psychologie a laissé des perspectives toujours fructueuses. Militant et dirigeant communiste, il a été en pointe dans la production d’outils de compréhension de la crise du capitalisme et de la montée des fascismes auxquels il s’est opposé depuis sa jeunesse en Hongrie. Pour démystifier les idées irrationnelles du fascisme et promouvoir des approches rationnelles inspirées de Marx et Engels, il a été l’un des créateurs de l’Université Ouvrière et de notre revue La Pensée en 1939. C’est en agissant dans le premier réseau de résistance universitaire et en travaillant à la version clandestine de La Pensée Libre qu’il est arrêté, avec Jacques Decour et Jacques Solomon, par les brigades spéciales de la police française et fusillé par les nazis au Mont Valérien. Notre dossier donne à connaître sa production intellectuelle, sa postérité et son actualité.

Il a livré plusieurs articles à La Pensée :

Plusieurs des textes anonymes ou sous pseudonymes de La Pensée libre, clandestine, lui sont attribués.

(Voir à ce sujet les textes Écrits 1 et 2 réunis par Jacques Debouzy et l’article de Roger Bruyeron « Combattre en philosophe : les écrits clandestins de Georges Politzer (1939-1942) » dans la Revue Philosophique de la France et de l’étranger)

Plusieurs articles de La Pensée ont évoqué ses travaux (en accès libre au-delà des trois dernières années, ici présentés par ordre inversement chronologique) :

D’autres articles rendent hommage à son engagement :