Avec Frédéric Heurtebize, maître de conférences à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense.
Mercredi 8 octobre 2014
à l’Hôtel Mercure Paris-Porte de Pantin
Dans les années 1970, les partis communistes français et italiens embrassent la démocratie, prennent leurs distances avec l’URSS et s’engagent dans des stratégies d’alliance pour présenter un visage neuf et attrayant. Loin de rassurer Washington, cette évolution fait renaître une forte crainte, celle de la participation de communistes dans des gouvernements ouest-européens, et ce au moment où – dans le sillage du Vietnam – le spectre du déclin hante les États-Unis.
S’appuyant sur les archives américaines (Maison-Blanche, département d’État, CIA), françaises (Élysée, PS, PCF) et italiennes (PCI) ainsi que sur des entretiens inédits, Frédéric Heurtebize propose un regard nouveau sur les craintes des dirigeants américains et sur l’ingérence – parfois sollicitée – de Washington à Paris et à Rome. Il offre une plongée dans les coulisses de la diplomatie américaine et des chancelleries occidentales où l’on croise ambassadeurs, agents de la CIA et des figures célèbres telles Richard Nixon, Henry Kissinger, Jimmy Carter, Valéry Giscard d’Estaing, François Mitterrand, Michel Rocard, Georges Marchais, Charles Fiterman, Helmut Schmidt, Enrico Berlinguer, Giorgio Napolitano, Aldo Moro ou Giulio Andreotti.
Frédéric Heurtebize est maître de conférences en histoire et civilisation américaines à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense. Il est l’auteur du Péril rouge, Washington face à l’eurocommunisme (PUF, 2014) et de plusieurs articles sur la politique étrangère des États-Unis et les relations transatlantiques durant la guerre froide.