La journée d’études « Les communistes à l’épreuve du genre » organisée par Anne Jollet, Fanny Le Bonhomme et Laurence Montel, enseignantes-chercheuses en histoire, laboratoire Criham, université de Poitiers, est reportée en 2021 en raison de la crise sanitaire. Dans cette attente, une table-ronde se tient le 26 novembre de 18h à 20h, avec :
- Cyrielle Guinouard et Mathilde Thinon, master 2 Histoire, civilisations, patrimoine, université de Poitiers : «Autour de Jeannette Fromonteil, militante communiste de la Vienne (années 1970) »
- Brigitte Dionnet, doctorante à l’IHRF, université Paris 1 Panthéon Sorbonne, ancienne dirigeante nationale du PCF ;
- Monique Dental, association du Réseau féministe Ruptures ;
- Elsa Bernardeau, militante communiste et féministe
- Chimène Siredey, membre du mouvement Jeunes communistes de France.
Suivez la conférence en ligne sur youtube : ici.
Dans le cadre du développement de l’histoire des femmes à l’université de Poitiers et du centenaire du parti communiste, des historiennes et historiens et des actrices et acteurs s’interrogent sur ce que le communisme a transformé pour les femmes qui s’y sont engagées aussi bien dans leurs représentations globales des places et fonctions sociales des femmes que dans leurs pratiques de la vie familiale, professionnelle comme publique. D’où l’interpellation : « Les femmes communistes sont-elles des femmes comme les autres ? » Comme dans d’autres domaines sociaux, on questionne les spécificités, les écarts que révèlent et que créent, ou non, le fait pour les femmes d’être membres de ce parti par rapport aux normes sociales dominantes de leurs différents groupes d’appartenance. Évidemment, les questions de génération, d’âge, de formation culturelle, professionnelle, de niveau de responsabilité dans le parti sont des éléments pris en compte pour apprécier ce que signifie, à travers un siècle et des contextes géographiques et sociaux très divers, « être femme communiste ».