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Gage Skidmore. CC BY-SA 2.0. Kamala Harris au Forum national sur les salaires et les travailleurs organisé par le Center for the American Progress Action Fund et le SEIU, Las Vegas, Nevada, 2019.

Avec Bennett Carpenter, Alec Desbordes et Donna Kesselman.

Jeudi 24 octobre de 18h30 à 20h
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Au lendemain du débat avec Donald Trump, on a souligné l’efficacité de la prestation de Kamala Harris. Les sondages lui donnent une légère avance, mais le résultat reste très incertain. L’attention se porte sur les États « indécis », 7 « swing States » qui peuvent faire pencher la balance. Le vote de la classe ouvrière dont les divisions se retrouvent dans le positionnement contrasté des syndicats, et plus largement, celui des catégories populaires dans leur diversité, seront un déterminant majeur du scrutin. Trois États pivots se situent par exemple dans la Rust Belt (« ceinture de la rouille »). Cette région du nord-est touchée par la désindustrialisation, le chômage et la pauvreté avait offert la victoire à Trump en 2016. Biden l’a reconquise en 2020.

La mobilisation des femmes pour le droit à l’avortement entravé par les républicains dans plus d’une vingtaine d’États, et celle de la jeunesse seront elles-aussi décisives.

À quelles conditions Kamala Harris peut-elle donc gagner le 5 novembre ? Quels sont ses atouts ? Comment le camp démocrate peut-il consolider et élargir sa base électorale face à un Trump prêt à tout pour l’emporter ?

Avec :

  • Bennett Carpenter, responsable du mouvement progressiste d’éducation politique et populaire Durham For All, Caroline du Nord.
  • Alec Desbordes, économiste, consultant pour le mouvement syndical,
  • Donna Kesselman, sociologue du travail, enseignante-chercheuse à la faculté des Lettres Langues et Sciences humaines de l’Université Paris-Est Créteil, membre du laboratoire IMAGER, spécialiste des droits sociaux aux États-Unis.