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Corentin Lahu

Doctorant en histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne Franche-Comté.

 

La plupart des survivants de la Commune et de leurs soutiens décident de se réunir, à partir de 1882, au sein d’une organisation chargée de faire vivre la solidarité entre anciens communards. Cette association s’impose progressivement au sein du mouvement ouvrier et socialiste comme le gardien légitime de la mémoire de la Commune. C’est pourquoi, au moment de la scission de 1920 entre communistes et socialistes, elle est convoitée par le jeune PCF. Ce dernier, qui se présente comme l’héritier des traditions révolutionnaires françaises, tente d’imposer son hégémonie afin d’apparaître comme le seul continuateur de l’insurrection parisienne de 1871.

 

Aux lendemains de la défaite de la Commune, des organisations de solidarité se constituent pour venir en aide aux insurgés et à leurs familles, en France mais aussi dans les pays où beaucoup ont trouvé refuge, en Suisse, en Belgique et en Angleterre notamment. La plus importante d’entre elles, la « Solidarité des proscrits de 1871 », est fondée en 1882. Présidée par Henri Champy, son but « est de porter secours à tous les membres nécessiteux, « même à ceux qui ne paient pas régulièrement leur cotisation » »[1]. Le nom de l’association change à plusieurs reprises, s’intitulant successivement « Solidarité des militants de 1871 », « Les militants de 1871 » ou encore « la Commune de Paris », avant d’opter en 1889 pour le nom de « Société fraternelle des anciens combattants de la Commune ». Sous la présidence du docteur Edmond Goupil, la « Société » devient en 1905 « Association » – à la faveur de la loi de 1901 sur les associations. Puis elle décide, en 1914, de s’ouvrir aux enfants des communards et aux sympathisants : elle prend alors le titre d’« Association fraternelle des anciens combattants et des amis de la Commune ». À mesure que l’insurrection de 1871 s’éloigne dans le temps et que le nombre de survivants s’étiole, l’association concentre progressivement ses activités autour de la dimension mémorielle de la Commune, tout en préservant le pluralisme politique de ses membres. Aussi participe-t-elle aux différentes manifestations commémoratives, en prenant notamment la tête des défilés au Mur des Fédérés. Elle organise également, chaque année, un banquet pour fêter l’anniversaire du 18 mars 1871. Mais les bouleversements politiques et sociaux engendrés par la Première Guerre mondiale vont se répercuter sur le destin de l’association.

L’unité de l’association au défi de la scission de Tours

Après la guerre, l’association n’est pas épargnée par les recompositions et les divisions qui traversent le mouvement ouvrier dans le sillage de la révolution russe. Les anciens communards sont eux-mêmes en désaccord sur la position à adopter vis-à-vis de l’expérience bolchevique. Ces dissensions apparaissent dès le printemps 1918, lors d’une réunion publique de l’association organisée à la veille du 47e anniversaire du déclenchement de la Commune. Ce jour-là, Jean Allemane, Zéphirin Camélinat, Elie May, Jean Longuet et Séverine prennent la parole. Peu de temps après, lors d’une assemblée générale, un dirigeant de l’association s’offusque :

« des orateurs que nous avions invités, sont venus y faire l’apologie des russes maximalistes, de leurs défections et de la paix qui s’en est suivie […] Ces discours ont provoqué, de la part du public, des bravos et des acclamations sur la Paix russe. Et, ce qui est triste à dire, cette acclamation a trouvé écho parmi certains de nos membres »[2].

Ces divergences se confirment après le congrès de Tours de 1920, un certain nombre de vétérans de la Commune rejoignant les rangs du Parti communiste. Les Anciens combattants et Amis de la Commune, bien qu’ébranlés par la scission, tiennent toutefois à préserver l’unité et le pluralisme politique de leur association – présidée par Elie May, qui reste fidèle à la SFIO. Elle est toutefois de plus en plus convoitée par le jeune PCF, soucieux d’inscrire son action dans l’héritage de la Commune, alors que les socialistes sont plus distants.

Ainsi, lors du banquet annuel de l’association en 1922, l’organe socialiste Le Populaire publie une simple annonce en dernière page le jour du repas, quand L’Humanité en fait un compte-rendu dans sa une du lendemain. Si les témoignages d’affections égrainent cet article, son auteur, l’ancien anarchiste Fernand Desprès, tient toutefois à se démarquer politiquement de certains positionnements d’antan désormais dépassés par les idées portées par la révolution d’Octobre :

« certes telles de leurs idées ont un peu vieilli. Nous répudions aujourd’hui leur patriotisme archaïque. Plus qu’eux nous sommes internationalistes et antiguerriers. Les frontières à nos yeux ne sont plus comme autrefois entre pays, mais entre classes » [3].

Le rapprochement entre l’association et le PCF est encore plus évident lors des manifestations de commémoration de la Semaine sanglante. Chaque année, l’Association fraternelle des anciens combattants et des amis de la Commune invite ses adhérents à participer au cortège devant le mur des Fédérés organisé par le Parti Communiste. Ces derniers se retrouvent d’abord dans la salle Lexcellent, à proximité du Père-Lachaise, avant de prendre place en tête du cortège. Ils prennent place et s’assoient – un banc est mis à leur disposition à partir de 1925 – ensuite devant le Mur pour regarder défiler la manifestation, sous les acclamations. « Les cheveux sont blancs, mais le corps est rouge », fait remarquer, au milieu de la foule, le vieux communards Thénard en 1924.

A contrario, lorsque la SFIO organise son propre défilé dans le cimetière à une date différente des communistes, comme en 1921 ou à partir de 1924, la présence de quelques anciens communards dans le cortège (beaucoup moins fourni) est relatée par Le Populaire, mais l’association n’est jamais mentionnée comme telle[4].

Vétérans de la Commune dans une réunion de commémoration de la Commune, années 1920. Mémoires d’Humanité/Archives départementales de la Seine-Saint-Denis (83FI/324 7)

Ce qui n’empêche pas l’association d’organiser de manière autonome certaines commémorations. Ainsi, le 25 janvier 1925, une semaine avant une initiative similaire du Parti communiste, elle réunit 80 vétérans et amis au cimetière de Levallois pour fleurir la tombe de Louise Michel[5]. L’année suivante, elle décide de réunir ses membres au mur des Fédérés le dimanche précédant celui de la manifestation communiste pour un dépôt de couronne, mais la cérémonie est annulée, cinq personnes seulement ayant fait le déplacement. Elle procède de même deux semaines plus tard au cimetière de Montparnasse avec une vingtaine de personnes. Quant au banquet traditionnel de l’association, si des militants communistes continuent d’y assister[6], le banquet est cependant remplacé en 1925 et 1927 par « un modeste déjeuner amical »[7] à cause des difficultés financières de l’association.

L’association sous contrôle communiste

Lorsqu’en 1929 Camélinat prend la présidence de cette organisation – qui devient en 1930 l’« Association des vétérans et des amis de la Commune » –, l’hégémonie communiste se fait plus nette encore[8]. Son nouveau secrétaire est Édouard Chenel, qui fut trésorier permanent de la Fédération communiste de Seine-et-Oise après le congrès de Tours. À la mort de Camélinat en 1932, les communistes Fernand Desprès, Jacques Duclos et Émile Dutilleul sont membres du bureau de l’association[9]. Camélinat est remplacé à la tête des Vétérans et amis de la Commune par Charles Rappoport, ancien membre du Comité directeur du PCF[10].

La présence communiste s’affirme également au banquet annuel de l’association. En 1929, une plaquette illustrée contenant des écrits de Lissagaray, Marx, Lénine et Camélinat est remise à chaque participant[11]. De 1931 à 1933, devant 200 à 250 convives, les discours politiques ne sont prononcés que par des personnalités communistes : Florimond Bonte, Jacques Duclos, Charles Rappoport et André Marty[12]. La tonalité se veut plus politique et ancrée dans les combats du présent. En 1931, un ordre du jour est adopté à l’unanimité à la fin du repas :

« les Amis des Vétérans de la Commune, réunis le 22 mars 1931 pour commémorer, dans un déjeuner fraternel, le 60e anniversaire de la Commune, saluent les victimes de la répression versaillaise et celles de la répression bourgeoises aussi féroce contre les travailleurs courageux et dévoués qui poursuivent l’action héroïque des combattants de la Commune et crient « Vive la commune mondiale » ».

L’Humanité, 4 avril 1932. En ligne sur Gallica.

En 1933, un télégramme est adressé aux survivants de la Commune installés à la Maison Lénine à Moscou, « dans la capitale de la Révolution mondiale, qui vaincra le monde capitaliste en décadence, aboutissant à la bestialité fasciste ». Un ordre du jour est également voté en soutien aux antifascistes allemands :

« L’Association des Vétérans et Amis de la Commune de Paris, réunie le 26 mars en leur déjeuner annuel, tient à protester de la façon la plus énergique auprès de l’ambassade du Reich à Paris, contre la féroce répression des nazis, et fait parvenir à leurs camarades allemands leur solidarité dans leurs dures épreuves et le salut fraternel des Anciens Combattants de la Commune de Paris de 1871 ».

RGASPI, 517/1/1437, Carte de l’Association des Vétérans et Amis de la Commune de Paris, pour le banquet du 62e anniversaire de la Commune, 1933. En ligne sur Pandor

Comme par le passé, les membres de l’Association des vétérans et des amis de la Commune sont toujours aux premiers rangs des cortèges organisés aux cimetières du Père-Lachaise et de Montparnasse. Acclamés par la foule durant le défilé, ils siègent aux côtés des dirigeants du PCF. Lors des cérémonies commémoratives organisées par le Parti communiste au cimetière de Montparnasse ou en hommage à Louise Michel à Levallois-Perret, plusieurs anciens communards comme Noël, Valette, Sureau ou Repiquet prennent la parole[13].

Aux temps du Front populaire: entre hégémonie communiste et ouverture

L’onde de choc générée par les événements sanglants de février 1934 à Paris est à l’origine du rapprochement entre communistes et socialistes, qui aboutira à la formation du Front populaire. Durant ces journées, la Commune est invoquée par les communistes « pour tenir la rue et favoriser l’unité antifasciste »[14]. Les obsèques des manifestants antifascistes tués par la police les 9 et 12 février sont parsemées de références à l’insurrection de 1871. Les victimes sont enterrées le 17 février au cimetière du Père-Lachaise, afin de faire reposer « les héros de février à côté de ceux de la Commune »[15]. Dans le cortège funèbre, fort de 200 000 personnes selon L’Humanité, la présence du groupe des Vétérans et Amis de la Commune est savamment mise en scène. La quinzaine de vieux militants marche en tête du défilé. Ils prennent place, le poing tendu, près des cercueils des « barricadiers », et sont ovationnés aux cris de « Vive la Commune ! » pendant que le cortège défile devant eux. Le lendemain, leur photographie trône en une du quotidien communiste.

L’Humanité, 18 février 1934. En ligne sur Gallica.

Moins de trois mois plus tard, lors d’une commémoration de la Commune au Moulin de Saquet, les vétérans de la Commune sont invités à prendre place à la tribune, aux côtés des « barricadiers » du premier mai d’Alfortville et de la cité Jeanne d’Arc[16]. La mémoire de la Commune est ici instrumentalisée pour servir l’agenda politique du PCF et son discours de légitimation de l’autodéfense populaire[17].

Le 8 juillet 1934, un incident rend très concrète la menace fasciste pour les anciens communards. À la suite d’une grande manifestation d’unité antifasciste à Vincennes, le vétéran Pierre Valette rentre en taxi, muni du drapeau de l’association dont la hampe est ornée de la faucille et du marteau. Passant sur les Champs-Élysées à proximité d’un rassemblement des Jeunesses patriotes, plusieurs militants d’extrême-droite attaquent la voiture à la vue de l’emblème communiste. Les vitres sont brisées et le vieux communard reçoit plusieurs coups de matraque et de canne, le blessant sérieusement, tandis que le drapeau est arraché[18].

L’Humanité, 27 juillet 1934. En ligne sur Gallica.

Mais c’est à partir de 1935 que le souffle du Front populaire se propage dans la grande salle de la Bellevilloise, pour le traditionnel banquet de l’Association des Vétérans et Amis de la Commune. Pour la première fois depuis la scission de 1920, un ténor de la SFIO participe à ce rendez-vous annuel. Jean Longuet, petit-fils de Karl Marx et fils du communard Charles Longuet, y prend la parole, aux côtés de Jacques Duclos[19].

Banquet des Vétérans et Amis de la Commune, 24 mars 1935. Mémoires d’Humanité/Archives départementales de la Seine-Saint-Denis (83FI/2 29)

Le banquet de 1936 est le plus important dans l’histoire de l’association, avec 450 participants. Comme les années précédentes, une partie artistique est assurée par l’harmonie de la Bellevilloise, accompagnée d’un chansonnier, tandis que la troupe de théâtre Solidarité, membre de la Fédération du Théâtre Ouvrier de France, joue une pièce sur Louise Michel. Deux ordres du jour sont également adoptés après l’allocution de Rappoport, demandant la libération d’un vieux militant de 77 ans emprisonné et affirmant la solidarité des participants à l’égard des victimes de la terreur nazie[20].

En raison des obsèques des victimes de la fusillade de Clichy organisée le même jour, le banquet du 21 mars 1937, délocalisé à Montreuil, n’a pas cette année « son habituel succès ». Parmi la cinquantaine de présents, le socialiste Jean Zyromski est intervenu, tout comme Jacques Duclos, Daniel Renoult, Emmanuel Fleury et Charles Rappoport [21].

L’ouverture aux différentes tendances du Front populaire et la diversité des participants à ce rendez-vous traditionnel sont plus manifestes en 1938[22]. Le présidium du banquet est en effet composé de Francis Jourdain, président de Paix et Liberté, de Jacques Duclos, vice-président de la Chambre des députés, du sénateur et ancien ministre socialiste Henri Sellier et d’un représentant de chacune des organisations du Front populaire. Le repas se déroule dans un restaurant parisien, où deux bustes fleuris de Louise Michel et de Camélinat trônent sur la table d’honneur. Le communard Repiquet, qui prend également place au présidium, est accompagné de ses vieux compagnons Poënsin, Sureau, Lagriffoul, Sereau, Valette et d’Armand Bargas. Après les discours et un hommage à Paul Vaillant-Couturier, une délégation de grévistes de l’usine Gnome et Rhône est même venue saluer les anciens communards. Lors de ce repas, Francis Jourdain est nommé par acclamation président de l’Association des Vétérans et des Amis de la Commune, succédant ainsi à Charles Rappoport. Marcel Cachin en devient peu de temps après le président d’honneur, Jacques Duclos et Zélie Camélinat les vice-présidents, tandis qu’Édouard Chenel conserve sa fonction de secrétaire général, confirmant ainsi la mainmise du Parti communiste sur cette association[23].

L’Humanité, 28 mars 1938. En ligne sur Gallica.

Le déjeuner organisé en 1939, le dernier avant la guerre, rassemble plus de 250 personnes, dont seulement deux survivants de la Commune[24]. Un orchestre et des représentants de L’Humanité, du PCF, de la SFIO, des Jeunes filles de France, de l’Union des femmes contre la guerre, du Comité des femmes, de l’ARAC, de la CGT et des anciens combattants en Espagne républicaine sont présents. Francis Jourdain, Edgar Longuet et Jacques Duclos prononcent des allocutions, puis les convives se séparent après avoir écouté dans le recueillement L’Internationale.

Enfin jusqu’en 1939, les derniers vétérans de la Commune marchent toujours, derrière le drapeau de leur association, en tête des manifestations – unitaires depuis 1935 – au Mur des Fédérés et au cimetière de Montparnasse. Néanmoins, à partir de 1937, les difficultés liées à l’âge obligent certains à prendre part au défilé du Père-Lachaise dans des voitures spéciales[25], tandis que Poënsin et Sureau sont les deux derniers communards à participer aux initiatives de 1939.

Manifestation au mur des Fédérés, 24 mai 1936. On distingue notamment Maurice Thorez, Léon Blum, Marcel Cachin, Marcel Gitton. Au premier rang, des vétérans de la Commune. Mémoires d’Humanité/Archives départementales de la Seine-Saint-Denis (83FI/5 32)

Interrompues durant la Seconde Guerre mondiale, les activités de l’association – désormais orpheline des vétérans de la Commune tous décédés – reprendront à la Libération. Tout en demeurant pour plusieurs décennies encore dans la sphère d’influence de la galaxie communiste, elle gagne néanmoins en autonomie et se trouve au cœur des initiatives mémorielles chargées de transmettre le souvenir et les idéaux de la Commune. En particulier, l’organisation de la traditionnelle montée au mur des Fédérés, que se disputaient SFIO et PCF durant l’entre-deux-guerres, incombe désormais à l’association. Rebaptisée en 2013 « Amies et Amis de la Commune de Paris », détachée de toute emprise partisane, elle demeure aujourd’hui encore la plus ancienne des organisations du mouvement ouvrier français.

 

Pour aller plus loin:

  • Les Amis de la Commune de Paris 1871, Histoire de l’association, 2008
  • Corentin Lahu, Le PCF et la mémoire de la Commune de Paris. Commémorations et usages politiques de 1920 à la veille de la Seconde Guerre mondiale, Mémoire de Master 2, Université de Franche-Comté, 2014
  • Rémo Morvan, « Elle n’est pas morte ! », une histoire de l’association des Amis de la Commune (1871) (1881-1971), Mémoire de master 2, Université Paris 1, 2015 [En ligne]

 


[1] Les Amis de la Commune de Paris 1871, Histoire de l’association, 2008, p. 8.

[2] Ibid., p.13.

[3] L’Humanité, 20 mars 1922.

[4] Le Populaire, 23 mai 1921.

[5] APP, BA 2038 et « Le Pèlerinage annuel à la tombe de Louise Michel », L’Humanité, 26 janvier 1925.

[6] L’Humanité, 22 mars 1926.

[7] L’Humanité, 23 mars 1925 et Les Amis de la Commune de Paris 1871, Histoire de l’association, op. cit., p.18.

[8] Les Amis de la Commune de Paris 1871, Histoire de l’association, ibid.

[9] L’Humanité, 9 mars 1932.

[10] Les Amis de la Commune de Paris 1871, Histoire de l’association, op. cit.

[11] L’Humanité, 25 mars 1929.

[12] L’Humanité, 23 mars 1931, 4 avril 1932 et 27 mars 1933.

[13] APP, BA 2038, Rapport de police du 10 février 1929 ; L’Humanité, 23 janvier 1928, 22 juin 1931, 20 juin 1932 et 19 juin 1933.

[14] Éric Fournier, La Commune n’est pas morte. Les usages du passé de 1871 à nos jours, Paris, Libertalia, 2013, p.98.

[15] L’Humanité, 15 février 1934.

[16] Dimitri Manessis « Alfortville 1934 : un exemple d' »autodéfense ouvrière » ? », ANR PAPRIK@2F, 27 janvier 2014 [en ligne: http://anrpaprika.hypotheses.org/1431]

[17] L’Humanité, 7 mai 1934.

[18] L’Humanité, 9 et 27 juillet, 2 août 1934.

[19] L’Humanité, 25 mars 1935.

[20] L’Humanité, 23 mars 1936.

[21] APP, BA 2038, Rapport de police du 21 mars 1937 et L’Humanité, 22 mars 1937.

[22] L’Humanité, 28 mars 1938.

[23] Les Amis de la Commune de Paris 1871, Histoire de l’association, op. cit., p. 19.

[24] L’Humanité, 3 avril 1939.

[25] L’Humanité, 28 mai 1937.