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«Les cheveux sont blancs, mais le corps est rouge»: l’Association des Vétérans et Amis de la Commune

By Commune de Paris, Les vétérans, Mémoire de la commune dans le mouvement communiste et ouvrier

La plupart des survivants de la Commune et de leurs soutiens décident de se réunir, à partir de 1882, au sein d’une organisation chargée de faire vivre la solidarité entre anciens communards. Cette association s’impose progressivement au sein du mouvement ouvrier et socialiste comme le gardien légitime de la mémoire de la Commune. C’est pourquoi, au moment de la scission de 1920 entre communistes et socialistes, elle est convoitée par le jeune PCF. Ce dernier, qui se présente comme l’héritier des traditions révolutionnaires françaises, tente d’imposer son hégémonie afin d’apparaître comme le seul continuateur de l’insurrection parisienne de 1871.

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La retraite soviétique des derniers communards

By Commune de Paris, Les vétérans, Mémoire de la commune dans le mouvement communiste et ouvrier

La révolution d’Octobre 1917 est interprétée par les communistes, en France comme en Russie, comme le prolongement de l’insurrection parisienne de 1871. C’est pourquoi dès sa fondation le Parti communiste français inscrit la Commune de Paris – dont il revendique l’héritage exclusif – dans une lecture enthousiaste qui annonce le triomphe de la «Commune russe» en construction puis de la « Commune mondiale » à venir. Dans cette optique, les vétérans de 1871, qui se rallient pour la plupart au communisme, jouent un rôle de premier ordre dans ce processus d’appropriation symbolique et de captation d’héritage.

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