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1914, noir et blanc, muet, vingt minutes et trente-six secondes.
Film réalisé par Armand Guerra et produit par la société coopérative Le Cinéma du Peuple.

Film restauré en 1995 d’après un négatif issu des collections de la Cinémathèque française. Le générique et les intertitres ont été reconstitués avec le concours de l’historien Nicolas Offenstadt.

En libre accès sur le site de la Cinémathèque française.

Capture d’écran de La Commune d’Armand Guerra en libre accès sur le site de la Cinémathèque française.

La découverte, dans les col­lections de la Cinémathèque française, du film La Commune (et aussi de quelques fragments du Vieux docker, 1914), consti­tue un événement pour les historiens du cinéma et des sciences sociales. Pouvait-on espérer revoir un jour sur les écrans les films produits par Le Cinéma du Peuple, cette minuscule société à la durée de vie très courte (octobre 1913-août 1914), au mode de fonctionnement mo­deste et artisanal, et dont les fondateurs, étrangers à l’industrie cinématographi­que, furent tous des libertaires passionnés ? Henri Langlois en retrouva pourtant quelques rouleaux non identifiés, non montés, sans intertitres : à l’heure ac­tuelle, ce sont les seules traces des débuts du cinéma social et militant, d’un « ci­néma réalisé par le peuple pour le peuple lui-même », comme le voudront plus tard les réalisateurs du Front populaire.

Lire la suite de la notice de Laurent Mannoni sur le site de la Cinémathèque française.

Lire également l’article de Tangui Perron « ‘Le contrepoison est entre vos mains camarades’. CGT et cinéma au début du siècle »publié dans Le Mouvement social en juillet-septembre 1995 (n° 172) en libre accès sur Gallica.

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Film issu des collections de: