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© Miroir du Cyclisme (n° 46, juill.1964) et Miroir du Football (N° 1 janv. 1960)

L’exemple de Miroir du Cyclisme dans les années soixante

Séance 8 – 14 juin 2024, 14h30-17h00 (heure de Paris)

À la MSH de Dijon (6 Esp. Erasme, 21000 Dijon) et en visoconférence.

Inscription:

Intervenants
  • Karen Bretin-Maffiuletti, Maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne.
  • Olivier Chovaux, Professeur d’histoire contemporaine à l’Université d’Artois

Discutant : Jean Vigreux, Professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne.

Présentation

Depuis une vingtaine d’années, l’historiographie du sport participe du renouvellement des approches des communismes (et du communisme français en particulier).

La pluralité des ancrages, entre histoire politique, sociale et culturelle, est le dénominateur commun des travaux conduits par les historiens du sport (cette catégorie unissant désormais les chercheurs issus des STAPS et les contemporanéistes), qu’il s’agisse d’interroger l’histoire des organisations travaillistes (incluant celle des mobilisations pour une « autre » culture sportive, à l’encontre du modèle « bourgeois » et olympique), celle du communisme municipal ou encore les représentations et mises en scène du sport et des sportifs dans les colonnes de la presse « rouge ».

La communication s’inscrit dans cette troisième perspective. Elle s’appuie sur un programme de recherche développé au sein de la MSH de Dijon (AAP Collex Persée) visant la préservation, la mise à disposition et l’exploitation de la collection complète du magazine Miroir du Cyclisme, mensuel spécialisé proche du Parti communiste français, publié de 1960 à 1994. Au moyen d’une présentation rapide des contenus du magazine, et d’une analyse plus ciblée de quelques numéros des années soixante, il s’agira de mettre en évidence son rôle dans le traitement de l’information sportive du moment et dans la contestation des idéologies (sportives) dominantes, que la critique s’exprime de manière très explicite (comme dans les « éditos » de Maurice Vidal) ou de façon plus subtile (ainsi qu’en témoigne, entre autres, le traitement réservé aux cyclistes « vaincus »).