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© Regards, 23 février 1934, Gallica

Séance 7 – 24 mai 2024 (15h30-17h30)

En visioconférence: inscription

Intervenants 
  • Lucile Dreidemy, Institut für Zeitgeschichte, Vienne.
  • Jean-Numa Ducange, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Rouen (IUF).
  • Lukas Tsiptsios, enseignant et doctorant à l’Université de Rouen.

Discutant: Pierre-Henri Lagedamon, enseignant et doctorant à l’Université de Rouen.

Présentation

À la suite de la révolution d’octobre 1917, les bolcheviks au pouvoir fondent beaucoup d’espoir sur la révolution allemande ou, plus exactement, sur la révolution en Europe centrale. Si Berlin est l’objet de toutes les attentions, l’Empire austro-hongrois en pleine décomposition est également scruté, notamment Vienne. On espère une « Mitteleuropa rouge ». Par la suite, contrairement à l’Allemagne le Parti communiste autrichien (KPÖ) demeure à l’état groupusculaire. Mais le KPÖ va ensuite jouer un grand rôle dans la résistance au fascisme, attirant à lui de nombreux cadres de la social-démocratie. Et s’il demeure à la marge de la vie politique après 1945, le KPÖ regroupe des personnalités importantes comme Ernst Fischer, intellectuel marxiste de premier plan considéré comme un des pionniers de l’eurocommunisme.

Cette séance présentera les différentes facettes de ce communisme autrichien, qui connaît au XXIe siècle un étonnant regain dans le cadre de la crise de la social-démocratie. Nous présenterons également la revue La fédération balkanique (lancée en 1924 depuis Vienne) à l’occasion de sa numérisation par la Contemporaine.