Depuis plusieurs années, la fondation Gabriel Péri soutient le festival de projections documentaires, débats et rencontres : « Brésil en mouvements », organisé par l’association Autres Brésils. Créé en 2005, cet événement est une fenêtre pour questionner et comprendre la société brésilienne d’hier et d’aujourd’hui, mais aussi construire des ponts entre nos sociétés. Innovation sociale, économie sociale et solidaire, droits des femmes, identités noires, peuples autochtones, droit du travail, environnement, agriculture paysanne, agroécologie, droit au logement, quartiers populaires, syndicalisme, musiques et cultures urbaines, etc… autant de thèmes qui nous sont chers pour comprendre le Brésil autrement !
Brésil en mouvements 2024 : Choisir son camp
Du 28 septembre au 6 octobre au cinéma L’écran de Saint Denis et aux 7 Parnassiens (Paris 14e)
Le festival Brésil en Mouvements célèbre sa 20e édition : deux décennies de diffusion et de valorisation du cinéma documentaire brésilien en France. Ce long parcours de festival militant est le résultat de la persévérance, de l’obstination et de la foi dans le cinéma que défend l’équipe. C’est choisir son camp et construire des chemins d’art et de lutte.
La sélection de films de la 20e édition de Brésil en Mouvements témoigne de ce courage. Ce sont des films qui nous regardent, nous interpellent et nous demandent de prendre position. Les films mettent en scène des histoires oubliées, refoulées ou effacées, du passé comme du présent, tissant un réseau de contre-récits privés et collectifs, capable de figurer une autre manière de concevoir le commun. Ils nous invitent à affronter les défis de notre temps tout en proposant des voies possibles pour le futur – combatives, affectives, créatives.
Découvrez le programme en pdf et la présentation de la sélection sur le site d’Autre Brésil. Vous pouvez faire un don pour cette 20e édition ici.
BEM 2023 : Ce qui nous relie
Du 28 septembre au 1er octobre au cinéma 7 Parnassiens
98 Boulevard du Montparnasse 75014 Paris
Au total, 13 films – courts et longs métrages – ont été projetés du 28 septembre au 1er octobre au cinéma Les 7 Parnassiens (Paris 14e). Porté par l’association Autres Brésils, l’événement est un espace pour découvrir un cinéma engagé et novateur ainsi que pour comprendre et questionner la société brésilienne d’hier et d’aujourd’hui, en construisant des ponts entre la France et le Brésil à travers des enjeux politiques, sociaux, environnementaux, historiques et représentationnels. Cette approche permet d’établir un regard croisé entre la France et le Brésil sur ces thématiques.
Découvrez la bande-annonce de l’édition 2023 !
PROGRAMMATION disponible en pdf ici.
BEM 2022 : Le cinéma contre la barbarie
Du 15 au 18 septembre au cinéma 7 Parnassiens
Quel art après Bolsonaro ? Le festival Brésil en Mouvements fête ses 18 ans dans un moment charnière de l’histoire de la démocratie brésilienne. À la veille des élections présidentielles qui clôturent quatre ans d’un gouvernement néofasciste, sous des menaces putschistes, la programmation donne à voir un pays refusant de tomber. Le cinéma devient un territoire de combat où le monde d’après se construit à partir des images et des liens que le documentaire rend possibles au présent. Les films de la sélection témoignent d’un embrasement, d’un désir d’avenir que la vague bolsonariste ne pourra pas éteindre. L’art et la lutte sont irréductibles.
BEM a présenté au public une riche sélection de films et débats basés sur cinq axes thématiques : la résistance des mouvements noirs, des femmes, des peuples autochtones, des LGBTQIA+ et la lutte pour l’accès au logement.
Découvrez la bande-annonce de l’édition 2022 !
PROGRAMMATION disponible en pdf ici.
BEM 2021 : Affronter les crises, réimaginer l'avenir
Brésil en mouvements 2021 : Affronter les crises, réimaginer l’avenir
La 17e édition du festival de projection documentaire organisé par l’association Autres Brésils s’est tenue du 1er au 3 octobre 2021 au Cinéma 7 Parnassiens. À un an des présidentielles brésiliennes, une sélection de films a été présentée pour questionner le Brésil des années Bolsonaro et retrouver, collectivement, l’esprit des luttes populaires. Le gouvernement néofasciste rassemblé derrière Bolsonaro mène une stratégie de violence et de mise en crise générale, essayant de voler le présent et l’avenir à celles et ceux qui s’opposent. Le cinéma brésilien fait face à cette crise de nos rêves et à l’étourdissement de nos désirs, convoquant les esprits yãmĩyxop de Maxakali ; la puissance des jeunes joueuses de Rugby sur le terrain ; la force de Sócrates et des supporteurs (torcida) du Corinthians ; la persistance des « goliaths » contre la vieille politique ; la résistance des mouvements d’occupation ; l’envie de vie des jeunes qui ne se feront pas anéantir par un projet de haine et de mort. Le cinéma devient le lieu des luttes présentes appelant celles qui viennent. Le cinéma devient le lieu de la déviance révolutionnaire, de la folie du soulèvement. Le documentaire brésilien est mort, vive le documentaire brésilien.
Découvrez la bande-annonce de l’édition 2021 !
La programmation est disponible en pdf ici.
BEM 2020 : Un cinéma pour l’avenir
Brésil en mouvements 2020 : un cinéma pour l’avenir
Du 2 au 4 octobre 2020, Brésil en Mouvements revient au cinéma Les 7 Parnassiens (98, boulevard du Montparnasse, Paris 14e) pour sa 16 édition, avec des projections de documentaires inédits et l’organisation de débats sur les questions sociales et environnementales qui agitent la société brésilienne. Réalisat.eur.rice.s, product.eur.rice.s, représentant.e.s d’ONG et de mouvements sociaux, personnalités du monde socioculturel brésilien et français seront présent.e.s pour échanger avec le public lors de ses trois jours intenses.
Edito
« Depuis le début, le gouvernement de Bolsonaro mène une « guerre culturelle » déclarée. Le cinéma brésilien – de la production à la distribution ; de la valorisation à la préservation de son patrimoine et de son histoire – est l’objet d’une politique de violence et d’annihilation. La Cinémathèque brésilienne, gérée depuis 2018 par une organisation privée liée à l’État, et déjà victime d’une forte précarisation, vient d’être prise d’assaut par le gouvernement fédéral. Il vise la répression, le contrôle et l’effacement de la mémoire et de l’histoire cinématographiques du Brésil, mais aussi l’emprise sur son futur.
Faire circuler le cinéma brésilien, malgré nos propres limites, faire vivre ces films qui crient, qui brûlent, qui imaginent, qui bouleversent nos visions du monde, est donc nécessaire à la fois dans les espaces officiels ainsi qu’indépendants, méconnus, sauvages. Cette année, la pandémie nous impose plus de défis, mais Brésil en Mouvements ne cesse pas de croire au pouvoir des festivals faits de rencontres, d’échanges, de luttes et de rêves
communs.
Face au contexte pandémique qui exacerbe les crises et les tragédies brésiliennes, le festival met en avant les déchirures mais aussi les puissances d’un pays et de son cinéma. La 16e édition de BEM, à travers 12 films, dont
9 inédits en France, montre un cinéma fait par une génération qui refuse de se faire écraser par la réalité autoritaire, ultra-néolibérale, patriarcale et néocoloniale du pouvoir. C’est un cinéma portant le regard des périphéries, qui revendique les marges comme le seul espace possible pour penser l’avenir.
Vive le cinéma brésilien. Vive la Cinemateca Brasileira. »
BEM 2019 : Occuper et résister
Pour cette quinzième édition, Brésil en mouvements a mis à l’honneur deux invitées : Marinete da Silva et Celia Xakriabá, deux femmes dont la lutte s’est imposée. Marinete, avocate de profession, est la mère de Marielle Franco, la conseillère municipale assassinée le 14 mars 2018. Celia est enseignante et leader au sein de l’Articulation des Peuples Indigènes du Brésil (APIB). De façon à ce qu’elles participent à au festival, Autres Brésils a organisé leur venue en France, en partenariat avec Amnesty International et le CRID. Elles ont pu donner plus d’ampleur à leur lutte en poursuivant leur travail de plaidoyer en France.
La programmation 2019 a été conçue à partir du mot d’ordre « occuper et résister », utilisé au Brésil par plusieurs mouvements. Sous le gouvernement de Bolsonaro, face à la montée des violences, il faut occuper les rues, les places et les bâtiments vides. L’occupation est résistance, et la résistance passe par l’occupation des espaces en tant que lieu politique – là où nous prenons position.
C’est pourquoi les films de cette année ont mis en avant les histoires des persécuté.e.s du gouvernement d’extrême droite : desautochtones, des LGBTQI (notamment des lesbiennes et femmes trans), des paysan.nes, des victimes de la dictature militaire, des victimes de la violence de l’État (ici leshabitant.e.s des favelas),desquilombolas, des lycéen.ne.s et des habitant.e.s d’occupations urbaines.
BEM 2018 : un cinéma qui brûle
Face à la violence de la société et de l’État, que peut le cinéma ? Au fil des mois, le régime non-démocratique post-coup d’État a plongé le Brésil dans un contexte de précarisation extrême, de suppression des droits civiques et fondamentaux et de criminalisation des mouvements sociaux. Le cinéma documentaire dénonce, résiste et brûle de voir cette société brésilienne s’élever contre sa propre destruction. Court-métrages, long-métrages, professionnels ou amateurs, petits films réalisés avec un téléphone portable ou vidéos live sur Facebook, les images mènent une guerre contre le démantèlement de la démocratie. Le cinéma documentaire n’est pas en reste. C’est ce cinéma brûlant que propose la 14ème édition du festival Brésil en Mouvements.
Découvrez la bande-annonce de l’édition 2018
Les thématiques retenues cette année sont les suivantes :
- Femmes des favelas
- Impunité et dictature civile et militaire
- Barrages hydroélectriques
- Transidentités
- Carte-blanche au festival CachoeiraDoc
- Incendies criminels et spéculation immobilière
- Avenir de la gauche au Brésil
- Ethnocide des peuples autochtones
BEM 2017
En ce début d’automne 2017, l’association Autres Brésils est heureuse de vous accueillir au cinéma La Clef pour la 13ème édition du festival Brésil en Mouvements.
La soirée d’ouverture commence le 27 septembre avec la projection de Martírio, film incontournable de Vincent Carelli. (Martírio (Martyre); Réalisation: Vincent Carelli, Ernesto de Carvalho, Tatiana Almeida; 2016 – 2h40 – VOSTFR)
Bande Annonce: http://www.dailymotion.com/video/x5fhymn
BEM 2016
Interventions:
- Accès à la terre
- Crise politique au Brésil
- Megaprojets en Amazonie
- Ouverture
- Voix et Voies de femmes
Films:
BEM 2015
Durant 5 jours, vous pourrez découvrir une programmation documentaire de production récente en grande partie inédite, rencontrer et débattre avec des réalisateurs, des producteurs, des représentants d’ONG et des mouvements sociaux, ainsi que des responsables et des personnalités du monde socioculturel brésilien et français.
Quelques-unes des grandes problématiques sociales qui font débat aujourd’hui dans le plus grand pays d’Amérique latine ainsi qu’en France seront abordées. L’objectif est de donner un aperçu des réalités sociales au Brésil, de créer ainsi un espace propice aux échanges entre les deux pays, et de contribuer à assurer la diversité cinématographique et culturelle en France et au Brésil.
A l’occasion de la conférence internationale sur le climat qui aura lieu à Paris en décembre 2015 (COP21), une partie de la 11ème édition de la programmation de Brésil en Mouvements sera consacrée à l’environnement et au changement climatique.
Films:
de Adirley Queirós, Brésil | 2014 | 93’| VOSTF
de Eugenio Puppo, Brésil | 2014 | 87’| VOSTF
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de Midia Ninja, Brésil | 2013 | 17’| VOSTF
-
de Silvio Tendler
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de Marcelo Engster, Brésil | 2015 | 12’| VOSTF
-
de Claudia Mattos, Brésil | 2014 | 77’| VOSTF
-
de Sergio Valentim, Brésil | 2012 | 15’| VOSTF
-
de Joaquim Castro, Eduardo Nazarian et Mariana Aydar, Brésil | 2014 | 86’| VOSTF
BEM 2014
PROGRAMMATION
13h50 : Avant-goût du festival avec une séance du film Setenta en présence de la réalisatrice, Emilia Silveira.
OUVERTURE
19h : Pot d’ouverture avec Sambola
20h : AVANT-PREMIÈRE de Hautes Terres
Sortie nationale le 15 octobre
Projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice, Marie-Pierre Brêtas.
A cette occasion, Terra Libra proposera une dégustation de la cachaça artisanale fabriquée à la COPAVI, coopérative collectivisée du Mouvement des Sans Terre dans l’état du Parana, cachaça qui sera proposée tout au long du festival.
Importateur et distributeur de produits équitables et biologiques, Terra Libra est fortement engagée auprès de différents mouvements de lutte paysanne. Depuis sa création en 2006, Terra Libra est en lien étroit avec la COPAVI par l’importation de la cachaça et du sucre complet Mascavo, apportant ainsi un soutien économique, mais participant surtout à faire connaitre la lutte du Mouvement des Sans Terre pour l’accès à la terre et contre l’agro-business, au Brésil ou ailleurs.
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JEUDI 9 OCTOBRE
// INDIENS : IMAGES ET (AUTO) REPRESENTATIONS //
18h : As Hiper Mulheres
20h : O Mestre e o Divino
Projections suivies d’un débat :
Les Indiens du Brésil sont confrontés à des menaces grandissantes : expulsion de leurs terres et non-respect de leurs droits. Ils ne sont toujours pas considérés comme des citoyens brésiliens à part entière. Les représentations construites par l’extérieur n’ont fait qu’aggraver la place qui leur est accordée dans la société brésilienne. Comment le cinéma autochtone permet-il de repenser le rapport Indiens/non-Indiens aujourd’hui, entre complémentarité, confrontation et dialogue ?
Intervenants :
• Divino Tserewahu – Cinéaste xavante et protagoniste de O Mestre e o Divino
• Michel Riaudel – Enseignant-chercheur, Université de Poitiers
• Sophie Gergaud – Ethno-cinéaste, De la Plume à l’Écran
Modération : Sylvie Brieu, journaliste
Soirée organisée en partenariat avec l’association De la Plume à l’Écran.
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VENDREDI 10 OCTOBRE
// MÉMOIRES ET EMPREINTES DE DICTATURE //
18h : Setenta
Séance spéciale en présence de la réalisatrice le mercredi 8 octobre à 13h50.
20h : Os dias com ele
Projections suivies d’un débat :
2014 marque les 50 ans du coup d’état militaire au Brésil et le début de la dictature civile-militaire qui a sévi de 1964 à 1985. Le Brésil est confronté au devoir de ne pas oublier cette période qui a marqué son histoire. La consolidation de la démocratie est fortement liée au travail de mémoire, qui suscite de nombreux débats au Brésil. Comment ce travail se traduit-il aujourd’hui ? Quels en sont les impacts sur la société brésilienne ?
Intervenants :
• João de Oliveira – Docteur en cinéma, professeur et critique, Université Paris 3
• Jader Cunha Neves – Sociologue et ex-prisonnier politique
• Maud Chirio – Historienne spécialiste de la dictature militaire, Université Paris Est – Marne la Vallée
Modération : Erika Campelo, Autres Brésils
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SAMEDI 11 OCTOBRE
14h15 // SESSION JEUNE PUBLIC //
à partir de 7 ans
16h // SESSION COURTS //
Caixa D’água: Qui-lombo é esse?
Projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Everlane Moraes
17h30 : // URBANISATION, (EN)JEUX POLITIQUES //
Projection de Casas marcadas et A cidade é uma só
Films suivis d’un débat :
Expulsions d’habitants, destruction de quartiers populaires, les politiques urbaines ont toujours été au cœur d’enjeux politiques et sociaux au Brésil. Quelle participation pour les habitants dans ces processus ? Récupération et stratégies politiques.
Intervenantes :
- Amanda Dias de Souza Araujo – Chercheuse associée au Laboratoire d’Anthropologie Urbaine (LAU-CNRS/IIAC-EHESS)
- Dominique Couret – Directrice de recherche IRD/CESSMA
- Marcia de Andrade Mathieu– Directrice de recherche IRD/CESSMA.
Modération : Samuel Jablon, AITEC.
21h : Projection de Em busca de um lugar comum
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DIMANCHE 12 OCTOBRE
// MOBILISATIONS ET ACTUALITÉS POLITIQUES //
15h30 : Projection de Occupying Brazil et We don’t like samba
Projection suivie d’un débat
17h -18h30 : DÉBAT
Les manifestations de juin 2013 et les mobilisations sociales qui ont suivi ont vu naître de nouvelles revendications et modes d’action. Quels liens entre luttes historiques et nouveaux mouvements ? Que se joue-t-il au Brésil aujourd’hui, en pleine période électorale ?
Intervenants :
• Réalisateurs du film « We don’t like samba » – cis-Berlin
• Glauber Sezerino – Doctorant au Centre de sociologie européenne/EHESS
• Francine Iegelski – Membre du Comité pour la Constituante
• Divino Tserewahu – Cinéaste xavante et protagoniste de O Mestre e o Divino
Modération : Ivan du Roy – Basta !
18h45 : Rétrospective, 10 ans de festival
> Un assortiment varié de films incontournables passés par la case BEM !
21h : Projection de Damas do Samba
CLÔTURE EN MUSIQUE
BEM 2013
La 9è édition de « Brésil en Mouvements » a eu lieu du 9 au 13 octobre 2013 au Cinéma La Clef (Paris 5è).
Durant 5 jours, vous pourrez découvrir une programmation de documentaires inédits et rencontrer et débattre avec des réalisateurs, des spécialistes des thématiques traitées et des représentants des mouvements sociaux brésiliens et français.
L’objectif de cette manifestation est de partager un autre regard sur le Brésil, de débattre plus largement de questions sociales et environnementales et de soutenir des productions audiovisuelles hors des réseaux de distribution habituels, en assurant ainsi la diversité cinématographique et culturelle en France et au Brésil.
En 2013, les thèmes traités feront fortement écho à l’actualité sociale brésilienne :
- Travail domestique
- Femmes en résistances
- Santé et exclusion sociale
- Santé : modes de vie en question
- Dictature et résistances
- Football : la coupe est pleine ?
- Musique en action
BEM 2012
La 8ème édition de Brésil en Mouvements s’est conclue dimanche 7 octobre après 5 jours de projections, débats, rencontres et animations : le bilan est très positif !
Ciblée sur des thématiques variées, comme Luttes, Femmes et société, Frontières, diasporas et identités, Environnement : eau, déforestation, modes de production, avec des films d’une qualité cinématographique toujours à la hauteur des problématiques traitées, cette 8ème édition, pour la première fois au Cinéma La Clef, a su atteindre les intérêts d’un public diversifié : la fréquentation a été très bonne, avec des salles pleines ou presque pleines et une affluence de presque 1000 personnes au total ; les rencontres et les débats ont été animés par de nombreux réalisateurs et/ou intervenants brésiliens et français et par un public toujours réactif ; la session jeunesse a su attirer l’attention des enfants sur les différentes manières de raconter des histoires, comme l’écriture, avec la remise de prix du concours de rédaction, le dessin et l’art cinématographique, avec l’atelier autour de la lanterne magique et les projections des dessins animés ; l’exposition photographique « Olhares cruzados França-Brasil », les animations musicales et le bar ont su créer une ambiance conviviale en facilitant l’échange d’opinions autour des films et des thématiques.
BEM 2011
Programme:
Mardi 14 juin : Changement climatique, défis et alternatives
20h00
Pandemonium De Jorge Bodansky 2010 / 50’ / VOSTF
À partir d’entretiens réalisés avec des scientifiques brésiliens comme Rogério Cerqueira Leite (Université d’Etat de Campinas) et Carlos Nobre (Centre de prévision du temps et d’études climatiques), ce documentaire aborde la question complexe du réchauffement climatique.
21h00
Vozes do clima De Maureen Santos, Marcelo Calazans et Ricardo Sá 2009 / 17’ / VOSTF
Ce documentaire montre les impacts de l’action des grandes entreprises et du marché du carbone dans la vie des populations traditionnelles du Cerrado, du Pantanal, de l’Amazonie et de la Mata Atlântica, et met l’accent sur l’importance de la biodiversité.
21h30 : Débat Le changement climatique est aujourd’hui une préoccupation essentielle. Face à la réalité du réchauffement planétaire, et un an avant le Sommet de la Terre qui aura lieu à Rio en 2012, quelles sont les alternatives et comment les mettre en œuvre ?
Invités :
Jean-Marie Muanda : ONG « ADEV Congo », représentant du « Réseau Ressources Naturelles » au Bas Congo (RDC)
Marie Chéron : Association 4D / Réseau Une Seule Planète
Maureen Santos : FASE
Maxime Combes : AITEC
Modérateur : David Eloy – Altermondes
Mercredi 15 juin : Indiens et médias
20h00
Indígenas digitais De Sebastian Gerlic 2010 / 26’ / VOSTF
Des Indiens brésiliens Tupinambá, Pataxó Hahahãe, Kariri-Xocó, Pankararu, Potiguara, Makuxi et Bakairi racontent comment les téléphones portables, appareils photo, caméras, ordinateurs, et principalement Internet sont devenus des outils importants dans leur recherche et leur lutte pour la dignité.
20h30
Pi’õnhitsi : Mulheres Xavante sem Nome Video nas aldeiais 2009 / 56’ / VOSTF
Depuis 1995, la cérémonie d’initiation des femmes Xavante a été abandonnée. L’équipe de Video nas Aldeias a rencontré la tribu pour en parler, pour montrer les images filmées pendant les rituels de 1967 et 1995, et pour essayer de renouer avec la tradition perdue.
21h30 : Débat Comment l’utilisation de la caméra et de nouveaux medias permet-elle aux communautés autochtones de transmettre leur patrimoine tout en étant un instrument pour leurs luttes ?
Invités :
Constance Launay : association Thydewa
Jaborandy : réseau Indios Online
Sophie Gergaud : présidente de De la plume à l’Ecran
Vincent Carelli : fondateur du projet Video nas aldeias
Modération : Erika Campelo – Ritimo / Autres Brésils
Jeudi 16 juin : Travail et société
20h00
Carne, Osso De Caio Cavechini et Carlos Juliano Barros 2011 / 65’ / VOSTF
Produit par Repórter Brasil, ONG spécialiste des droits des travailleurs, ce documentaire donne la parole aux employés des abattoirs brésiliens. Il décrit les risques et les impacts de leurs conditions de travail dans leur quotidien.
21h30 : Débat En France comme au Brésil, les pénibilités au travail dégradent la santé des salariés, provoquant stress et pathologies. Quelles sont ces pénibilités ? S’intensifient-elles depuis la crise financière ? Comment prévenir et empêcher la dégradation des conditions de travail ?
Invités :
Carlos Juliano Barros : co-réalisateur, journaliste et fondateur de l’ONG Repórter Brasil
Julien Lusson, participant à une recherche-action à Renault sur la prévention des risques professionnels
Eric Beynel, porte-parole de l’Union syndicale Solidaires
Modérateur : Ivan du Roy – journaliste à Bastamag.net, auteur de Orange stressé, le management par le stress à France Télécom
Vendredi 17 juin : Pour une autre mondialisation : hommage à Milton Santos
20h00
Milton Santos ou o Mundo Global Visto do lado de cá De Silvio Tendler 2004 / 89’ / VOSTF
Géographe et intellectuel brésilien, Milton Santos livre ses réflexions sur la mondialisation, les rapports Nord-Sud et les enjeux politiques et économiques actuels.
21h30 : Rencontre
Invités :
Mione Sales : docteur en sociologie
Paul Claval : professeur à la Sorbonne (sous réserve)
Animateur : Douglas Estevam – Mouvement des Sans Terre (MST)
Samedi 18 juin : Cultures locales, regards croisés autour du Court
15h-17h : Atelier / Débat : La parole aux périphéries urbaines
Présentation de courts-métrages de l’Atelier 2011
Débat : De nombreuses initiatives impliquent les jeunes des périphéries urbaines autour d’ateliers d’écriture ou de réalisation audiovisuelle. Rencontre entre celles et ceux qui ont soutenu ces projets et celles et ceux qui les ont mis en œuvre pour évaluer leur impact en termes d’apprentissage de la démocratie et de la citoyenneté.
Invités :
Camille Wintrebert : OMJA (Office Municipal de la Jeunesse d’Aubervilliers)
Khir Dhin Grid : Hors-Cadre
Marina Galimberti : Centre Media Local
Réjane Mouillot : Autres Brésils
Modérateur : Philippe Merlant – Reporter Citoyen
17h-19h30 : Brésil en Courts
Curta Saraus De David Alves Da Silva 2010 /15’/ VOSTF
Un panorama des Saraus, ces rencontres populaires de poésie et de musique organisées dans les bars des banlieues de São Paulo.
Fractais Sertanejos De Heraldo Cavalcanti 2009 /19’ / VOSTF
L’histoire de João Batista dos Santos, ou Janjão, un maçon de l’intérieur du Brésil devenu artiste suite à un coma.
Tarabatara De Júlia Zakia 2007 / 23’ / VOSTF
A travers la vie au quotidien d’une famille de Tsiganes dans le nord-est du Brésil, dans l’état d’Alagoas, Tarabatara fait un portrait de leurs langues, de leurs gestes et de leurs regards.
Até onde a vista alcança De Felipe Peres Calheiros 2007 / 20’ / VOSTF
En 2005, lors d’une réunion de l’association Quilombola do Sambaquim e Riachão do Sambaquim, surgit l’idée d’unir ses forces pour atteindre un rêve collectif : voir la mer…
Homem centenário De Andrea Pasquini 2010 / 26’ / VOSTF
Une réflexion sensible et légère sur le vieillissement de la population.
18h45 : Rencontre autour du court-métrage brésilien
Invités :
David Alves Silva : réalisateur de Curta Saraus
Laura Rebessi : Université Paris 3
19h30 : Apéro musical avec le groupe Brazz (Choro)
Brésil : Laboratoire social ?
21h
Une aventure nommée Brésil De Kakie Roubaud 2010 / 52’ / VOSTF
Comme un « road-movie » à la recherche d’un Brésil solidaire et durable, ce documentaire se focalise sur des micro-expériences en matière d’éducation, d’accès à l’eau et de lutte contre la déforestation. Un panorama des innovations de ce pays laboratoire.
22h : Rencontre avec l’équipe du film
Dimanche 19 juin : Economie sociale et communautés locales
15h-18h : Initiatives locales
Ser da Terra De Rede Ecológica 2010 / 27’ / VOSTF
Le réseau Rede Ecológica existe à Rio depuis 2001 et développe un nouveau mode de consommation basé sur des critères éthiques, solidaires et écologiques.
Rencontre avec Hélène Pétry, représentante du réseau Rede Ecológica
Invenções democráticas no Quilombo De David Calderoni et Laura Del Rey 2010 / 33’ / VOSTF
Dans le Quilombo da Fazenda, les habitants affirment aujourd’hui leur autogestion à travers la vie associative, la mise en place d’une coopérative et la valorisation de leur culture.
Rencontre en présence des réalisateurs et de Laura de Jesus Braga, représentante de la communauté Quilombo da Fazenda.
Chant quilombola* * Au Brésil, les quilombolas sont les descendants des esclaves noirs-africains.
18h : Populations locales et préservation de la forêt amazonienne
(autour de l’exposition Les gardiens de l’Amazonie)
Soldados da borracha De Cesar Garcia Lima 2010 / 26’ / VOSTF
Tourné dans les villes de Rio Branco, Placido de Castro et Xapuri, dans l’Etat d’Acre, Soldados da borracha montre la trajectoire d’ex-seringueiros (extracteurs de caoutchouc) aujourd’hui retraités.
Debat : Comment préserver la forêt amazonienne tout en permettant aux populations locales de continuer de vivre de ses richesses ? Les forêts peuvent-elles être exploitées de manière durable ?
Invités :
J.L. Bulcão : photographe de l’exposition « Les gardiens de l’Amazonie »
Bastien Beaufort : Guayapi
François-Michel Le Tourneau : Géographe (IHEAL)
Yvonne Belaunde : CCFD-Terre Solidaire
20h00 : Clôture
Quebradeiras De Evaldo Mocarzel 2010 / 71 ’/ VOSTF
Un hommage aux quebradeiras, ces femmes qui cueillent et cassent les noix de coco-babaçu au Brésil. De manière particulièrement originale, le réalisateur signe un documentaire poétique nous plaçant au plus près de ces femmes dans leur travail et leurs gestes quotidiens.