Rencontre avec Mark Kesselman, professeur émérite de l’université de Columbia de New York, membre du Conseil scientifique de la fondation Gabriel Péri (lundi 26 mars 2018)
Plus d’un an après son élection à la présidence des États-Unis et sept mois avant les élections de mi-mandat le 6 novembre 2018, quel bilan peut-on tirer de l’action de Donald Trump aux États-Unis et dans le monde ?
Sur le plan intérieur, Trump et son administration ont remis en cause les réglementations sur l’environnement, l’éducation, le logement, la finance, l’immigration. La réforme fiscale votée en décembre creuse les inégalités. La multiplication des nominations dans la justice vise pour le président républicain à s’assurer une majorité conservatrice durable pour contrer les oppositions dont il a notamment fait les frais sur les différentes versions du décret anti-immigration. Sur ce sujet et plus généralement, ses déclarations alimentent une parole et des actes racistes, xénophobes et antisémites qu’elles légitiment.
En matière de politique extérieure, le soutien à des régimes autoritaires et l’hostilité au multilatéralisme dominent, tout comme dans le même temps une imprévisibilité qui inquiète.
Pour nous éclairer sur ces questions, la fondation a eu le plaisir de recevoir Mark Kesselman.
Lire le compte rendu de Christophe Deroubaix dans l’Humanité: « Si je devais faire un pari, je dirais que Trump n’ira pas au bout de son mandat »
Illustrations :
« Hear Our Voice”, Liza Donovan, créé pour la marche des femmes à Washington, le 21 janvier 2017.
« Refugees are welcome here », Micah Bazant.
« Protect Each Other », Shepard Fairey