La fondation Gabriel Péri a eu le plaisir de recevoir Armando Boito, professeur de sciences politiques à l’université Campinas, le vendredi 7 avril 2017.
Le Brésil traverse une crise politique et économique profonde, certainement la plus grave que le pays ait connue ces dernières décennies. L’année 2016 a été particulièrement rude avec l’aboutissement du processus de destitution du chef de l’Etat, Dilma Roussef, et le retour au pouvoir de la droite. Miné par les scandales de corruption, impopulaire, le gouvernement de M. Temer a fait le choix de mesures d’austérité qui n’ont aucun effet sur la récession dans laquelle le pays est plongé depuis 2015.
Pour comprendre la situation au Brésil et plus largement, mieux cerner les évolutions politiques de la dernière période en Amérique latine, la fondation a eu le plaisir de recevoir Armando Boito, professeur de sciences politiques à l’université Campinas (UNICAMP). Ses recherches portent sur les classes sociales dans le capitalisme néolibéral au Brésil et en Amérique latine. Rédacteur en chef de la revue Critique marxiste, il dirige également la collection Marx 21 publiée par les éditions UNICAMP. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles dont : « La nouvelle phase du syndicalisme brésilien (2003-2013)« , avec Andréia Galvão et Paula Marcelino, in Les cahiers d’Amérique latine, n°50, 2015 ; Coup de 1954 : la bourgeoisie contre le populisme (éditions Brasiliense, 1984) ; Le syndicalisme au Brésil. Une analyse critique de la structure syndicale (éditeurs : Hucitec et Unicamp, 1991) ; La politique néolibérale et le syndicalisme au Brésil (éditions Shaman, 1999).