Skip to main content

Entrée d'Auschwitz. Bibi595, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons

Le lundi 28 avril 2025, 19h-21h
Espace Niemeyer, la Coupole (8 avenue Mathurin Moreau, 75019 Paris)
Inscription:
– pour assister sur place: inscription@gabrielperi.fr
– pour suivre en visioconférence: cliquez ici

Le 80e anniversaire de la fin des camps fait l’objet de nombreuses commémorations et initiatives culturelles au centre desquelles s’exprime d’abord le besoin de rappeler ce qui s’est passé. Malgré le temps écoulé, ce qui est advenu nous parle toujours avec une immense force. L’inhumanité au cœur du projet et de la politique nazie a été conjurée par une mobilisation sans précédent des peuples et des nations. Cet engagement collectif et individuel dans la lutte contre le fascisme et le nazisme en Europe a été décisif, mais parfois ignoré. Sans méconnaître la nécessité d’évoquer la mémoire des millions de victimes et la responsabilité de ceux qui les ont massacrées, il faut également connaître ceux qui ont résisté. En particulier, il y a ceux qui ont été à la fois victimes et résistants, ceux qui ont survécu à l’horreur des camps et à l’inhumanité de leurs bourreaux. Leur voix est rare et précieuse. Certains, dans la continuité de leurs combats, ont considéré qu’il ne suffisait pas de survivre, mais qu’il fallait également témoigner de leurs engagements et des épreuves qu’ils ont traversées. C’est autour de plusieurs ouvrages récents qui présentent ces écrits passionnants que nous souhaitons organiser cette soirée avec la participation de ceux grâce auxquels ces écrits ont été édités. C’est également l’occasion de réfléchir à la lumière des travaux historiques récents à la nature et l’histoire du nazisme qui a mis en œuvre cette politique inhumaine. Enfin, comment  ne pas prendre en  compte ces nouvelles connaissances dans le travail d’éducation et de formation dans la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. 

Ouverture : Guillaume Roubaud-Quashie, président de la Fondation Gabriel-Péri

Table ronde animée par Serge Wolikow, Président de la Fondation pour la mémoire de la déportation avec :