Usseglio Amedeo, italien, 32 ans ~ Fondation Gabriel Péri Skip to main content

Usseglio Amedeo, italien, 32 ans

  • le 4 décembre 1911 à Giaveno en Italie
  • Fusillé le 21 février 1944 au Mont-Valérien à 15h22
  • Pseudonyme FTP-MOI : Robert
  • Matricule : 10257
  • Profession : Terrassier
  • Situation familiale : célibataire sans enfant
  • Faux papiers au nom de Mario Belloni
  • Adresse et/ou lieu d’arrestation : 9 rue de la Messagerie, 75010 Paris
  • Date d’arrestation : 26 octobre 1943
  • Lieu d’inhumation : Ivry, puis Plessis-Robinson
  • Mention « mort pour la France » : 22 juin 2005

Né le 4 décembre 1911 à Giaveno en Italie, Amedeo Usseglio arrive en France en 1930, à l’âge de dix-neuf ans, s’installe dans la commune du Plessis-Robinson (Seine) et commence à travailler comme ouvrier maçon. Adhérent du Parti communiste, il est réfractaire au STO en janvier 1943, et rejoint le troisième détachement italien des FTP-MOI de la région parisienne en juillet 1943, sous le pseudonyme de « Robert ». Devenu permanent, il dispose d’un logement clandestin au 9 rue des Messageries, dans le Xe arrondissement de Paris. Parmi les actions auxquelles il prend part, citons l’attentat à la grenade de la permanence du Parti populaire français (PPF) rue Lamarck, le 9 septembre 1943, ou celui du 5 octobre contre un détachement allemand place de l’Odéon. Par ailleurs, Amedeo Usseglio était spécialisé dans le déraillement de trains. Dans la nuit du 25 au 26 octobre, il participe au déraillement d’un train de marchandises sur la ligne Paris-Troyes à Grand-Puits, entraînant la destruction de la locomotive et de vingt-quatre wagons. Toutefois, il est arrêté avec Léon Goldberg et Willy Chapiro à proximité des lieux, en possession d’armes, de matériel de sabotage et de faux papiers. Soumis à la torture de la BS2, il est incarcéré à Fresnes puis livré aux Allemands, qui l’exécutent le 21 février 1944 au Mont-Valérien à trente-deux ans. D’abord inhumé à Ivry, il est transféré au cimetière communal du Plessis-Robinson où une rue et le monument aux morts portent son nom. Il est reconnu « mort pour la France » le 22 juin 2005.

Par Léo Rosell

Vous pouvez retrouver ce portrait dans le hors-série de l’Humanité sur le groupe Manouchian.