Cloarec Georges, Français, 20 ans ~ Fondation Gabriel Péri Skip to main content

Cloarec Georges, Français, 20 ans

  • le 22 décembre 1923, à Saint-Lubin-des-Joncherets dans l’Eure-et-Loir
  • Fusillé le 21 février 1944 au Mont-Valérien à 15h29
  • Pseudonyme FTP-MOI : Marc         
  • Matricule : 10611
  • Profession : Ouvrier agricole ; Réfractaire STO
  • Situation familiale : célibataire sans enfant
  • Faux papiers au nom de Philippe Laurent                
  • Adresse et/ou lieu d’arrestation : 15 boulevard Lamouroux, Vitry-sur-Seine
  • Date d’arrestation : 13 novembre 1943 
  • Lieu d’inhumation : Ivry, puis Nonancourt
  • Mention « mort pour la France » : date non déterminée

Né le 22 décembre 1923 à Saint-Lubin-des-Joncherets dans l’Eure-et-Loir, Georges Cloarec est le fils de Léon, ouvrier d’usine et de Valentine, née Daniou, tisserande.

Ouvrier agricole à Droisy-par-Nonancourt (Eure), il gagne la zone Sud dès l’occupation allemande pour s’engager dans les forces de la France libre à Londres, mais n’y parvient pas.

En septembre 1943, il quitte son département natal où il était revenu pour se rendre à Alfortville, dans le Val-de-Marne, chez son oncle Louis Cloarec, afin d’échapper au STO. 

Il y rencontre Luigi Marconi, qu’il avait connu à Nonancourt, à la sortie des Tréfileries d’Ivry où il travaillait. Marconi le met en contact avec Eugène Martinelli qui lui propose d’entrer dans les FTP. Georges Cloarec est affecté au 3e détachement italien des FTP-MOI. Il loge à Vitry-sur-Seine sous la fausse identité de « Philippe Laurent ».

Le 20 octobre 1943, il lance une grenade contre la vitrine d’un restaurant occupé par les Allemands ; quelques jours plus tard, aux côtés de Cesare Luccarini et Robert Witchitz, il prend part à un attentat contre un dénonciateur du Parti populaire français (PPF). Le 4 novembre, il participe à une opération de récupération de bicyclettes dans un garage à Vincennes.

Arrêté le 13 novembre par les inspecteurs de la BS2, il comparaît le 18 février 1944 devant le tribunal du Gross Paris qui le condamne à mort. Georges Cloarec est fusillé le 21 février 1944 à 15 h 29 au Mont-Valérien avec les vingt-deux autres condamnés du groupe Manouchian. Il est reconnu « mort pour la France ».

Par David Noël

Vous pouvez retrouver ce portrait dans le hors-série de l’Humanité sur le groupe Manouchian.