Ils se sont vite rendu compte qu’il fallait aller plus loin, dans un moment où la crise du système capitaliste plonge les peuples et l’environnement dans un processus de destructions des hommes et de la nature. Il y a besoin de clarifier le contenu profond du sens des mots comme le développement durable, l’écologie, le productivisme. Car il faut savoir de quoi l’on parle, au-delà des formules ou des slogans.
L’humanité doit affronter des défis comme ceux des connaissances, du maintien de la biodiversité ou de la prévention des risques.
Les auteurs entrent dans le débat idéologique de fond concernant la conception que l’on a des rapports homme-nature et des rapports des hommes entre eux. C’est la question clef à laquelle ils répondent par une vision dialectique de ces rapports. À la concurrence, à l’exploitation des hommes et des ressources, au consumérisme pour le profit, ils opposent les coopérations, les « en communs » fondamentaux, la justice sociale et la protection de la nature.
L’humanité dispose de solutions pour résoudre les problèmes de son existence et de son « bien vivre ». Mais il faut s’attaquer à la racine des causes qui provoquent tant de destructions.
Ce manifeste se lit simplement. Il est ancré dans les réalités d’aujourd’hui. Il peut constituer un solide support qui favorise les réflexions et suscite les débats.
Luc Foulquier est ingénieur – chercheur en écologie. Il a constitué en 1963 au CEA un laboratoire de radioécologie des eaux continentales et a terminé sa carrière comme chef du service environnement à l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire.
Roland Charlionet est docteur ès-sciences naturelles. Il travaille à l’INSERM de 1974 à 2009 et termine sa carrière de chercheur dans une équipe d’immunologie à Rouen.
ISBN 9782-916374-71-0, septembre 2013, 205 pages.