Séminaire (novembre 2016)
En partenariat avec Espaces-Marx, la Fondation Gabriel-Péri, le séminaire « Lectures de Marx » (ENS Ulm)
1. Rencontre avec Christophe Darmangeat : Déchiffrer le profit (2 novembre 2016)
Rencontre autour de son livre, Le profit déchiffré (éditions la Ville Brûle, 2016)
Déchiffrer le profit, c’est révéler la nature de cette quantité qui gouverne l’économie mondiale et, avec elle, l’existence de milliards d’individus. Qu’est-ce que le profit ? Par quoi, et surtout par qui, est-il créé ? Quels mécanismes régissent sa répartition, et comment contribuent-ils à obscurcir son origine ? C’est à ces questions que ce livre s’attache à répondre, en soulignant l’actualité brûlante des découvertes réalisées il y a 150 ans par celui qui a mis à nu les rouages cachés de la société capitaliste afin de la frapper au cœur : Karl Marx.
À lire également, son blog personnel avec des recensions de son ouvrage.
2. Rencontre avec Jean-Pierre Durand, Sociologie du travail et marxisme
Rencontre autour du livre de Pierre Naville, Vers l’automatisme social ? Machines, informatique, autonomie et liberté (Syllepse, 2016)
«Plus personne ne conteste aujourd’hui [en 1963] que l’automation révolutionne l’industrie. Mais où conduit-elle? C’est à cette question que répond l’important ouvrage que Pierre Naville fait paraître cette semaine aux éditions Gallimard sous le titre: “Vers l’automatisme social?”», notait France Observateur (l’ancêtre du Nouvel Observateur). Machinisme et informatisation peuvent-ils permettre autonomie et liberté? C’est à cette question que répond cet ouvrage. Pour Pierre Naville, il ne s’agissait pas en 1963 de décrire le travail automatisé, mais de proposer un véritable manifeste. Inscrit dans le mouvement d’idées issu du Capital de Karl Marx, Pierre Naville montrait concrètement les perspectives de transformation de la société telle qu’elle se dessinait dès le milieu des années 1960. Les possibilités de réduction et de réorganisation du temps de travail sont importantes car les automatismes permis par les «machines» autorisent des équipes travaillant moins longtemps. Comment penser les transformations du rapport au travail, et aussi une réorganisation de la société? L’auteur évoque des régulations d’un genre nouveau où systèmes techniques et systèmes sociaux fonctionneraient à la fois en autonomie et en coopération.