Rencontre avec Philippe Loubière, rédacteur en chef de Lettre(s), revue de l’Association pour la sauvegarde et l’expansion de la langue française (Asselaf).
Mercredi 9 décembre 2009 à 18 heures
Fondation Gabriel Péri
Pour Philippe Loubière, « aujourd’hui, il y a un réel désir de substituer à la langue de tous, la langue nationale, une autre langue qui est celle d’intérêts économiques impériaux qui ne sont pas ceux du peuple français, quelles que soient ses préférences politiques. Tout est fait pour que le français prenne le chemin de n’être plus qu’une langue domestique, pendant que l’anglais devient la langue de l’information et de la décision » (entretien publié sur le site La faute à Diderot).
Cette rencontre sera notamment l’occasion d’aborder les enjeux de l’application du protocole de Londres, ratifié en 2007, et ce que recouvre la place croissante donnée à l’anglais dans les entreprises. Rappelons que pour Ernest-Antoine Seillière, président de la confédération patronale européenne Business-Europe, l’anglais est « la langue des affaires et de l’entreprise ».
La soirée est co-organisée par la Fondation Gabriel Péri et l’équipe du site La faute à Diderot.
Le débat est animé par Guy Carassus.