De la puissance du peuple (V) – Peuples dominants, peuples dominés

22,00

Groupe d’études du matérialisme rationnel (GEMR)[1], sous la direction d’Yves Vargas

Un peuple fait face à un autre peuple dans un rapport inégalitaire : opprimés et oppresseurs. Quand un État envahit un continent étranger, il n’y trouve pas des terres désertes mais des peuples institués que le discours dominant réduit à des hommes sans Histoire. Mais on trouve aussi des penseurs qui s’efforcent de plaider leur civilisation, leur langue, d’illustrer leur culture. Les opprimés clament leur haine, revendiquent leur culture et en même temps ont tendance à l’imitation.
En dépit de sa brutalité, le choc des peuples n’est pas un match de rugby ; les deux « camps » ne se séparent pas en conservant inchangées les couleurs de leurs maillots.

Ont participé à ce cinquième volume : Bérengère Baucher – Cécile Bourgi – Robert Charvin – Christiane Chaulet Achour – Michel Cochet – Jean-Luc Guichet – Georges Guille-Escuret – Simon Gallegos Gabilondo – Annie Ibrahim – Frédéric Keck – René Lacroix – Ricardo Monteagudo – Claude Morilhat – Pierre Pasquini – Magali Rigaill – Pierre Roche – Ouidi Tebbaa – Yves Vargas – Élisabeth Zyssman.

Ed. Le Temps des Cerises, avec le concours de la Fondation Gabriel Péri, juin 2014, 391 pages. ISBN : 9782370710177

 


[1] Le Groupe d’Études du Matérialisme Rationnel est une association qui réunit une cinquantaine d’auteurs (philosophes, littéraires, historiens, artistes…), depuis 1996, autour d’un projet théorique : comment le peuple est-il décrit, pensé dans la philosophie, la littérature, l’art, et bien sûr, la politique. Il s’agit de penser la politique vue d’en bas (selon la formule de Machiavel) et au lieu de se pencher sur le droit des institutions ou les ruses du pouvoir, de prendre en compte ce peuple (populace, vulgaire, plèbe, foule) dont la puissance imprévisible et irrésistible est souvent le point aveugle des pensées philosophiques et politiques.